
Après "Older", la chanteuse franco-israëlienne Yael Naim revient avec "Nightsongs", un nouvel album, à la fois vaste et intime, qu’elle a composé en grande partie seule, la nuit.
Yael Naïm (Chanteuse).
Dans son cinquième album, qu’elle a composé en solo, Yael Naim aborde avec tendresse et émotion des sujets qui la touchent comme le passage de la quarantaine, la maternité et le deuil.

Dans la vie, il y a des moments où on se trouve, puis, on change, alors il faut se retrouver. En ce qui me concerne, il a fallu que je lâche prise avec toutes mes envies. Quand j’étais jeune, j’étais très ambitieuse, très prétentieuse, j’avais envie de ressembler à mes idoles. Puis j’ai vécu des déceptions, et ce sont ces déceptions qui m’ont permis de vraiment lâcher prise, et de me dire : « ok, je ne serai que moi, et tant pis si ça ne marche pas. » Le premier album, fait partie du premier cycle, celui où je me suis trouvée, où j’ai osé dire les choses de manières différentes. Ensuite, on a fait trois albums avec David. Et là, j’ai senti que ça commençait à bouger vers autre chose, j’avais envie de me retrouver complètement seule, ce que n’avais pas osé faire avant. C’est là, que j’ai commencé Nightsongs, et j’ai mis quatre ans à le faire. C’était une nouvelle route que j’avais envie de prendre, et je voulais prendre le temps de bien le faire. Yael Naim
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Au début, je travaillais la nuit, l’album est né d’une énergie de nuit. La nuit, tout le monde dort, et j’ai senti que je pouvais être quelque chose que je n’arrivais pas à être face aux gens, ou face à ce que je voulais montrer de moi-même. J’avais un côté lisse, bonne élève, et la nuit, il y avait autre chose qui sortait. Tout à coup, je me suis rendue compte qu’on pouvait y entrer en contact avec la partie de nous qu’on accepte moins. Petit à petit j’ai osé, faire tout ce qui me faisait peur : un album solo, bouger mon corps, dire les choses autrement, et peut-être, m’affirmer. Yael Naim
On passe des années à construire quelque chose, et à vouloir que ce soit stable et sûr. Mais, ce qui est stable et sûr peut devenir stagnant, et ça jusqu’à la mort, alors, j’ai eu envie de tout faire péter, que rien ne soit stable et sûr. Yael Naim
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Archives
Claire Tabouret, émission "L’heure bleue », France Inter, 2018
Georges Neveu, émission « La clé des mensonges », RTF, 1951
Références musicales
Yael Naim, How Will I know
Yael Naim, Des trous
Yael Naim, Daddy
Prise de son
Oliver Harnay
L'équipe
