Croire qu'ils ont les machines

France Culture
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Deuxième partie de notre émission. Sur un plateau, l’enfumage. Qui a déjà assisté à une réunion de préparation de fête municipale avec tous les représentants des associations locales a déjà senti monté en lui une haine sourde, une violence difficilement nommable, au moment de la très longue discussion sur l’affiche. Due à quoi ? Due à ce que le collectif est une chose compliquée à constituer, compliquée à inventer, compliquée à garder vivant et signifiant, surtout quand au final, plus personne ne s’en soucie. L’année dernière, au théâtre des Bouffes du Nord devant Une Raclette , précédente création des Chiens de Navarre, je m’étais dit qu’il fallait au moins cela. Il fallait au moins finir par se manger, ou se vomir, tant les relations autour de cette table relevaient davantage de l’excitation que de la communication.

« Nous avons les machines » se joue en ce moment et jusqu’à samedi 29 à la Maison des Arts de Créteil. Jean-Christophe Meurisse , Anne Elodie Sorlin et Jean Luc Vincent , appartiennent à la Compagnie des Chiens de Navarre : ils sont nos invités cet après midi.

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J-C Meurisse, A-E Soelin et J-L Vincent
J-C Meurisse, A-E Soelin et J-L Vincent
- richeux

Mais pour commencer, bouclage de bibliothèque, dégraffage d’enveloppe à défaut de se déshabiller vraiment, Kafka et Milena échangent des missives passionnées. Robin Renucci déballe sa bibliothèque. Lettre à Milena de Kafka, dernier moment. Dans le Polaroid , ce sera une image de mur bleu et de ciel rose, déjà peint par un autre. Enfin, dernier poème nobélisé, car la semaine prochaine on rejoindra votre adolescence et Rimbaud.