
Sur un plateau, les rêves sont têtus. On a beau le savoir, à chaque fois qu’on le réalise de nouveau c’est avec une émotion toujours agrandie. Les rêves sont têtus et résistants et tant mieux car c’est de cela que sont faits les poètes, de cela que sont faits aussi, mais d’une autre manière, les révolutionnaires. Zone de turbulences, traversée littéraire. Une zone agitée politiquement, que connaît le monde arabe, depuis un an certes, mais on le sait, l’aspiration démocratique ne date pas d’hier. L’autre très poétique. Agitée par une langue qui elle non plus ne date pas d’hier. A chaque zone ces démons et ces éblouissements, et entre les deux des passerelles consrtuites par Abdellatif Laâbi . Il publie Maroc, quel projet démocratique ? où il poursuit sa réflexion pour une société plus démocratique, et Zone de turbulences , un recueil de poésie, tous deux à paraître le 12 janvier aux éditions de la Différence.
Aujourd’hui nous passons de la parole franche et lumineuse de Stanislavski, en directeur de comédiens, nous écoutons grogner les chiens et se disputer que les vieilles jambes des hommes dans le Polaroïd, nous sondons la poésie Abdellatif Laabi et sa turbulente vision du monde, mais aussi les vers d’Hölderlin, car deux poètes, c’est encore mieux. Pas mal pour un mercredi.
Post-auditum: un poème choisi et dit par Abdellatif Laâbi
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Programmation musicale Béa, Candela ** Kolja, The kill ** ** Melingo, En un bondi color humo **
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