

© Loudgi Beltrame, Katashima torpedo base, 2010
Sur un plateau, un plan fixe. Trois minutes, le temps poétique d’une pellicule Super 8, imprimée à l’aube, par les contours tantôt bleu tantôt orangés, du poste d’observation d’une base militaire expérimentale, abandonnée dans la mer intérieure de Seito, au Japon. Un petit château de béton minimal, rendu paradoxalement fragile par le cinéma.
Mais aussi Gunkanshima, une autre île, un autre béton, un autre projet vertical. Celui d’une colonie minière abandonnée depuis 1974. Mais aussi Chandighar, en Inde, qui concentre aujourd’hui le plus grand nombre d’œuvres de l’architecte Le Corbusier. Mais aussi Brasilia. Autant d’architectures, autant de bâtiments, autant de lignes et d’horizons, prises non pas au pied de la lettre, mais dans une autre architecture moderne, celle du cinéma.


© Loudgi Beltrame, Chandigarh video stills, 2008 Toutes ces images, documents de maintenant sur un temps passé, tendent vers une fiction que l’artiste interroge et qui serait celle du temps d’après. Après le nucléaire par exemple, après l’utopie... Louidgi Beltrame est plasticien, vidéaste, et il notre invité cet après midi.

A 16h50, "Ma semaine au mixeur", par Judith Mayer , auteur de Un mobile (Joca Seria, août 2011). L'actualité vue par Léna, blogueuse.
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