Mâkhi Xenakis 3/5

Troisieme épisode de notre rencontre avec l'artiste plasticienne Mâkhi Xenakis, dans son atelier à Paris.Le dessin a toujours fait partie de sa vie. Très jeune, elle étudie l’architecture avec Paul Virilio, puis crée des décors et des costumes pour le théâtre, notamment avec Claude Regy.En 1987, elle s’installe à New York pour peindre, et fait une rencontre décisive avec Louise Bourgeois, dont naîtra en 1998 «Louise Bourgeois, l’aveugle guidant l’aveugle» (Actes Sud).En 1999, première exposition de ses sculptures accompagné du livre « Parfois seule » (Actes Sud).

En 2004, invitée à exposer des sculptures à la Salpêtrière, elle découvre dans les archives de l’assistance publique l’enfer carcéral vécu par des milliers de femmes depuis Louis XIV et publie « Les folles d’enfer de la Salpêtrière ». Elle présente parallèlement un ensemble de 260 sculptures dans la chapelle.En 2008, c'est au tour de « Laisser venir les secrets» (Actes Sud).En 2010, elle préside le festival du film sur la céramique et le verre à Montpellier.

Et en 2011, publie "La Pompadour" , un livre co-édité par Actes Sud et Sèvres-Cité de la céramique, qui accompagne la sculpture en biscuit teinté en porcelaine de Sèvres; "La Pompadour" éditée en 8 exemplaires, numérotés et signés et réalisée par Sèvres-Cité de la céramique.

***« Depuis 2006, Mâkhi Xenakis sculpte sans cesse, la légion des créatures étranges, une kyrielle de poupées charnelles et très roses, une multitude d’êtres féminins et furtifs, un peuple énigmatique de sœurs sensuelles. Mâkhi Xenakis, invente en 2010, en porcelaine de Sèvres une créature précieuse, raffinée, puissante. Elle la nomme avec une ironie tendre, La Pompadour. Elle rend un hommage modeste à la fondatrice de Sèvres (1756) à celle qui privilégiait le goût de son époque, à celle qui favorisait les artistes et les écrivains… * ** » Extrait du texte de Gilbert Lascault, « Le rose singulier d’une créature » dans « La Pompadour et les créatures ».

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