Martine aux élections, roman d'amour

Sur un plateau, ma cousine Martine, en long en large, que l’on croyait si loin. Et l’histoire, celles des autres, celle au bout des trains de banlieue que l’on ne sait pas bien imaginer, et leurs existences à peu de sous, et la radio Nostalgie dans les chiottes pour conjurer la tristesse où s’y asseoir un peu plus longtemps. C’est un roman de beaucoup de choses. Un roman sur un roman. Un roman de multiples culpabilités, tentative de les coucher sur le papier pour, elles aussi, les conjurer. C’est un roman du dialogue avec les morts, en toute intimité. Un roman du dialogue avec les époques, de la Renault 16 aux résultats d’ élections qu’on a du mal à avaler.** Nathalie Kuperman** est l'auteur de Les raison de mon crime (Gallimard), elle est notre invitée cet après-midi.

Aujourd’hui, nous suivons le tic tac des horloges, image d’Epinal, une seconde = une seconde et quelques, le temps d’un polaroid. On écoute Céline Sallette déballer sa bibliothèque et faire revivre avec les mots de Novarina la figure de Louis de Funès. Nous écoutons Hölderlin et sommes prêts à le refaire dès demain à la même heure. Inattendu pour un mardi.

Programmation musicale **David Bowie, Starman ** **Carlos d'Alessio, Les bulles ** **Jean-Louis Murat, L'horloge ** **Alex Beaupain (en duo avec Camélia Jordana), Avant la haine **