"Rouge" (5/5) : Carte blanche musicale. Olé!

La carte blanche musicale est aujourd’hui confiée au chorégraphe et danseur de flamenco Fran Espinosa.

De littérature il fut question, d'histoire, de peinture, de films gore et de récits amoureux. De politique, évidemment, et, hier, de nos émotions rendues visibles sur nos joues. Ici chaque semaine se termine par une carte blanche sonore. Nous proposons à quelqu'un de s'emparer du thème qui nous a animés les jours précédents et d'en offrir une variation en quatre temps. Aujourd'hui le rouge est relu par Fran Espinosa à travers le flamenco. C’est un lien un peu folklorique que nous avons fait instinctivement, reprenant un certain rouge espagnol, celui de la sublime robe de Belen Maya, celui des fleurs dans les cheveux. Mais si l’on plonge dans la profondeur du rouge, couleur par excellence, couleur entre toutes, selon Michel Pastoureau, alors la mort côtoie l’absolu de l’amour, côtoie le battement du sang dans les veines, et il se peut que le lien avec le flamenco en devienne bien moins anecdotique. Fran Espinosa est danseur, chorégraphe, pédagogue. Nous lui confions les clefs de l’arène.

La programmation musicale de Fran Espinosa :

• Antonio Mairena, Ni Luz del día

• Manuel Vega Garcia dit « El Carbonerillo », Como cosita propia

• Arcangel, Sobre la arena

• Enrique Morente, Sueña la Alhambra

• Bulerias , extrait du film *Flamenco * de Carlos Saura

Auparavant, le déballage de bibliothèque est confié au comédien Nicolas Bouchaud. Pour terminer, il nous fait lecture d'un extrait de la pièce Pyrame et Thisbé de Théophile de Viau, probablement écrite en 1621 et considéré comme l’apogée du théâtre baroque français.
Sur le Polaroïd du jour on soulève la petite couche de mort.

Vers 16h50 nous entendrons un dernier poème de Maria Gabriela Llansol dans la voix de Véronique Vella de la CF et ensuite nous retrouverons Julie Gacon sur la route... Voilà à peu près les contours de l'heure de radio qui vient.