Deuxième jour d'une semaine consacrée à la surveillance. Avec nous en plateau, deux agents de surveillance de musées parisiens. Erwan Riviere travaille au Louvre et Myriam Daoud à la Maison de Victor Hugo. Portrait croisé d'un métier

Hier nous discutions avec Hervé Marchal de savoir qui des gardiens d’immeuble ou des locataires étaient le plus surveillés. Aujourd’hui les gardiens veillent sur les musées. Et nous les écouterons parler de leurs métiers. Le verbe qui nous occupe,"surveiller", ne cesse d’être au cœur de l’actualité, alimenté par les fantasmes et par les révélations bien réelles, elles, d’espionnage industriel entre Etats. Déplaçons-le, ce verbe, déplaçons-nous. Car il est aussi au cœur d’un métier, qui consiste, entre autres, à veiller sur des œuvres d’art. Prenez le Louvre par exemple, et ses 68 600 m2 de surface d’exposition à surveiller, ses dix millions de visiteurs par an: le Louvre mobilise plus de mille agents de surveillance. Avoir un œil sur l’enfant qui joue avec son crayons, vérifier que personne ne s’approche trop près de tel ou tel chef d’œuvre, indiquer la sortie, les toilettes, l’aile Sully ou la Joconde, voilà la partie visible du job. A une autre échelle, la maison de Victor Hugo, place des Vosges à Paris, mobilise d'autres moyens. Plus petit espace, plus petit nombre de visites, et le caractère très singulier d’une telle maison. Cela fait-il de ces métiers des métiers si différents?
En attendant, voyons ce que réservent** les rayons de la bibliothèque de Claude Aufaure** . Il s’agit aujourd’hui d’évoquer non pas un livre de chevet mais un auteur de chevet. En la personne de Charles Louis-Philippe et à travers Bubu de Montparnasse , qui paraît en 1901, dont le comédien choisit de nous lire un extrait.
Vers 16h20, nouvelle étape de notre semaine construite autour du verbe "surveiller". Il se conjugue à tous les lieux et tous les temps: avec nos deux invités cet après-midi, nous parlerons de musées... Erwan Riviere, ** ** agent référent des collections au département des arts de l’Islam au Louvre, et Myriam Daoud de la Maison de Victor Hugo évoquent pour nous leur métier d'agents de surveillance.
Le Polaroïd du jour est un écran digital.
Vers 16h50 nous découvrons ou redécouvrons les vers d’Al Berto, poète portugais, grâce à Laurette Nobécourt qui a pioché pour nous un Poème du jour dans le recueil Les Jardins d’incendie .
Programmation musicale
Fréhel, La Coco
Benjamin Clementine**,** * London*
Sanseverino, Tango de l'ennui
Depeche Mode, Enjoy the silence
Extraits
Ambiance sonore du musée Fabre de Montpellier (par Miss Chanel)
Bande à part de Jean-Luc Godard (1964), scène 17 "Le Louvre"
L'équipe
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