Catherine Fradier : "Nos centrales nucléaires ont des failles, et les utiliser pour faire du terrorisme, oui c’est possible"

Aujourd'hui dans Paso Doble :

Catherine Fradier, écrivaine et scénariste, ancien membre de la brigade de nuit du 13e arrondissement de Paris, pour Dossier Kastor, aux éditions Au Diable Vauvert.

Je me suis intéressée de près au monde du nucléaire et j’en suis ressortie terrifiée, j’ai donc décidé d’écrire ce thriller pour expliquer aussi le péril que nous fait courir le nucléaire. La France est ultra nucléarisée, les citoyens ne l’ont pas décidé, c’est une volonté politique décidée par quelques X-mens, et nous, nous la subissons aujourd’hui. Les anti-nucléaires le sont justement parce qu’ils sont bien informés… Je me documente depuis huit ans et je peux dire que le nucléaire est une énergie extrêmement dangereuse.

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Résumé de l'éditeur

Une menace inédite : le terrorisme nucléaire.
Une enquêtrice spéciale dans les eaux troubles de l’activisme écologiste, du terrorisme d’État et des mouvances radicales… Un thriller dont vous vous souviendrez longtemps.

À la différence du polar classique, mes héroïnes, au lieu d’avoir un flingue sur la hanche, ont un doctorat en économie, en énergie ou sont ingénieures, ce sont des enquêtes menées avec leur intelligence, je suis sortie du polar où il y a du sang plein les murs.

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Pendant des semaines, des mois voire des années, je me documente, j’utilise une paire de ciseaux et je découpe puis je compile dans 3 000 dossiers que je ressors selon les informations dont j’ai besoin. Sur le nucléaire, j’ai lu absolument tout ce que j’ai pu trouver sur la question, j’ai même visité la centrale nucléaire de Cruas. Je voulais avoir une idée vraiment très précise de ce qu’était cette énergie et c’est après que j’ai commencé à construire mon intrigue.

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J’écris mon roman comme j’écrirais un scénario, plan par plan, j’utilise la structure narrative des séries télé, je suis avant tout une raconteuse d’histoires.