Gérald Peloux : "Un grand tremblement de terre rase Tokyo en 1923, propice à une renaissance culturelle qui voit apparaître le roman policier"

"Tatouage japonais", de Kusakabe Kimbei ou Raimund von Stillfried, entre 1870 et 1899
"Tatouage japonais", de Kusakabe Kimbei ou Raimund von Stillfried, entre 1870 et 1899 - Wikicommons
"Tatouage japonais", de Kusakabe Kimbei ou Raimund von Stillfried, entre 1870 et 1899 - Wikicommons
"Tatouage japonais", de Kusakabe Kimbei ou Raimund von Stillfried, entre 1870 et 1899 - Wikicommons
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Quatrième jour de notre semaine japonaise et plongée dans le monde du polar, aujourd'hui, en compagnie du spécialiste Gérald Peloux qui ausculte pour nous le roman "Irezumi", un véritable classique du polar japonais paru en 1948, l'occasion de revenir sur les sources de ce genre noir.

Avec
  • Gérald Peloux Maître de conférences en civilisation japonaise à l'Université de Cergy-Pontoise

Cette semaine dans Paso Doble :

« Regards français sur le Japon »

Fins connaisseurs de la culture japonaise, nos invités français de cette semaine, vivent ou voyagent souvent au Japon et partagent avec nous leurs recherches et leurs passions.

Aujourd'hui :

Gérald Peloux, maître de conférences en civilisation japonaise à l’Université de Cergy-Pontoise pour Irezumi d’Akimitsu Takagi, aux éditions Denoël.

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Portrait d'un man arborant un tatouage japonais Irezumi, entre 1868 et 1880
Portrait d'un man arborant un tatouage japonais Irezumi, entre 1868 et 1880
- Raimund von Stillfried / Wikicommons

Résumé de l'éditeur :

Tokyo, été 1947. Dans une salle de bains fermée à clef, on retrouve les membres d’une femme assassinée. Son buste – lequel était recouvert d’un magnifique irezumi, ce célèbre tatouage intégral pratiqué par les yakuzas qui transforme tout corps en œuvre d’art vivante – a disparu. Le cadavre est découvert par deux admirateurs de la victime : un professeur collectionneur de peaux tatouées et le naïf et amoureux Kenzô Matsushita. La police a deux autres meurtres sur les bras : le frère de la première victime, dont le corps était lui aussi recouvert d’un irezumi, retrouvé mort et écorché, et l’amant jaloux de la jeune femme, tué d’une balle dans la tête. Frustré par leur incapacité à résoudre ces affaires, Matsushita appelle à la rescousse Kyôsuke Kamisu, dit «le Génie». Seul ce surdoué charismatique et élégant peut démasquer le psychopathe arracheur de tatouages.

Paru en 1948 au Japon, vendu à plus de 10 millions d’exemplaires, Irezumi, véritable classique du polar nippon, est enfin publié en France.

Musique diffusée :

la chanson titre du film de 1968 de Fukasaku Kinji, Le Lézard Noir, un roman policier d'Edogawa Ranpo, adapté par Fukasaku au cinéma en s'appuyant sur la pièce de théâtre du même nom de Mishima Yukio.

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