Gérard Lefort : "J’ai toujours été touché par le cinéma des frères Dardenne qui donne de la fiction à des gens qui en sont privés"

Le métro, un lieu où tout le monde se croise... un lieu "du commun des mortels"
Le métro, un lieu où tout le monde se croise... un lieu "du commun des mortels" ©AFP - MIGUEL MEDINA
Le métro, un lieu où tout le monde se croise... un lieu "du commun des mortels" ©AFP - MIGUEL MEDINA
Le métro, un lieu où tout le monde se croise... un lieu "du commun des mortels" ©AFP - MIGUEL MEDINA
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Gérard Lefort publie un second roman qui place son regard, ni ethnologique ni hystérique, sur "le commun des mortels" et déploie une galerie de vingt-sept personnages avec qui l'on traverse un moment de vie...

Avec

Aujourd'hui, dans Paso Doble :

Gérard Lefort, critique de cinéma et écrivain pour Le commun des mortels aux éditions de l’Olivier.

L’idée, c’est que ces cabossés, ces indomptés de la vie que sont mes personnages, je leur donne le droit non pas d’exister ni d’être, mais le droit à la fiction.

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Résumé de l'éditeur

À quoi pense-t-il ce vieux monsieur qui semble ne penser à rien ?
Comment vit-elle cette jeune fille qui regarde ailleurs ?
Le nouveau livre de Gérard Lefort s’intéresse à un drôle de genre, le genre humain, le commun des mortels. Au hasard d’existences imaginées, il raconte des hommes et des femmes « ordinaires », des anonymes entraperçus, des passants de tous les jours, des scènes fugaces. Un petit univers au milieu du grand, une collection de vies singulières qui compose le roman cubiste de notre époque. Une époque atomisée, éclatée, mais animée aussi d’une utopie encourageante : le bonheur de vivre ensemble, malgré tout.

Il n’y a rien d’un autoportrait dans ce livre dont j’ai emprunté, pour le titre, une expression qu'utilisait Joseph Conrad : « je m’intéresse au commun des mortels »...

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