Baudelaire n'était pas que poète, il était aussi critique d'art. Parcours de l'exposition "L'oeil de Baudelaire" au Musée de la vie romantique en compagnie de son directeur et exploration du paysage artistique des années 1840 observé et commenté par le poète.
- Jérôme Farigoule directeur du Musée de la Vie romantique à Paris
Aujourd'hui, dans Paso Doble :
Jérôme Farigoule, directeur du Musée de la Vie romantique et l’un des commissairesde l’exposition L'oeil de Baudelaire au Musée de la Vie romantique à Paris du 20 septembre 2016 au 29 janvier 2017.
Une belle exposition dans un des plus beaux lieux de Paris !
Situé dans le quartier romantique de la « Nouvelle Athènes », le Musée de la Vie romantique est une jolie demeure avec sa cour, son jardin et ses deux ateliers d’artiste ayant conservé tout son charme. Le Musée accueille jusqu'au 29 janvier 2017 "L'oeil de Baudelaire", une exposition qui renoue le dialogue entre les textes du jeune poète et les oeuvres d’art qu’ils commentent. À travers une centaine de peintures, sculptures et estampes évoquées par Charles Baudelaire, le spectateur confronte son propre regard à la sensibilité artistique de l’auteur des "Fleurs du mal".
Comment se laisser séduire par le « mérite de l’inattendu », préférer toujours un tableau « fait » à un tableau « fini », reconnaître le caractère essentiellement romantique de la couleur, sans désavouer la nature « idéale » de la ligne, réclamer chez les artistes cette part de « naïveté » qui mène à l’audace et à la crudité des tons, attendre d’une oeuvre, fût-ce un portrait ou une page de religion, qu’elle « respire l’amour », reconnaître enfin « l’héroïsme de la vie moderne » et « la beauté de l’habit noir » ?
L’exposition explore le paysage artistique des années 1840 en présentant, autour des artistes phares de l’époque – Delacroix, Ingres, Corot, Rousseau ou Chassériau – les peintres qui ont su lui plaire ou l’irriter. Elle permettra de découvrir la modernité que forge le poète face au nouveau Paris et aux langages artistiques en formation, incarnée par la génération montante et la figure de Manet. Notre invité Jérôme Farigoule, directeur du Musée est l'un des commissaire de l'exposition.
Salon de 1846
II – A QUOI BON LA CRITIQUE ?
« Je crois sincèrement que la meilleure critique est celle qui est amusante et poétique ; non pas celle-ci, froide et algébrique, qui, sous prétexte de tout expliquer, n’a ni haine ni amour, et se dépouille volontairement de toute espèce de tempérament ; mais, — un beau tableau étant la nature réfléchie par un artiste, — celle qui sera ce tableau réfléchi par un esprit intelligent et sensible. Ainsi le meilleur compte rendu d’un tableau pourra être un sonnet ou une élégie. »
C. Baudelaire
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