Karim Moussaoui : "L’Algérie est aujourd’hui un immense laboratoire où les algériens expérimentent des choses"

"En attendant les hirondelles"
"En attendant les hirondelles" - Ad Vitam
"En attendant les hirondelles" - Ad Vitam
"En attendant les hirondelles" - Ad Vitam
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Karim Moussaoui présente actuellement au Festival de Cannes son premier long métrage, trois histoires qui se déroulent dans l'Algérie de l'après guerre civile et mettent en scène une société en profond questionnement et des personnages effrayés par les choix que la vie leur offre.

Avec

Mercredi cinéma dans Paso Doble, avec :

Karim Moussaoui, réalisateur du film En attendant les hirondelles, en sélection officielle au Festival de Cannes 2017, compétition Un Certain Regard.

Les années 90, la décennie noire, sont le résultat de malaises intérieurs qui se sont exprimés par la violence. Je m’intéresse à sa source et ce qu’elle laisse comme traces, non la violence en tant que telle.

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Synopsis

Aujourd’hui, en Algérie. Passé et présent s’entrechoquent dans les vies d’un riche promoteur immobilier, d’un neurologue ambitieux rattrapé par son passé, et d’une jeune femme tiraillée entre la voie de la raison et ses sentiments. Trois histoires qui nous plongent dans l'âme humaine de la société arabe contemporaine.

Ce que raconte le film c’est que nous traversons une période où les gens se posent des questions, se demandent ce qu’ils veulent, une période de mutation où beaucoup de choses peuvent arriver… L’Algérie est aujourd’hui un immense laboratoire où les algériens expérimentent, je pense que d’ici quelques années, les choses seront peut-être mieux organisées…

Les moyens pour s’exprimer sont possibles en Algérie, je vois des jeunes qui s’expriment via les réseaux sociaux par des vidéos humoristiques, à Alger ils tentent d’organiser des manifestations en parallèle, des mini concerts, des expos, des ciné-club, l’envie est là.

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