Philippe Garnier : "Stephen King est fan de David Goodis depuis sa redécouverte dans les années 80"

"Les passagers de la nuit" de Delmer Daves, 1947, film tiré d'un roman de David Goodis : "Cauchemar" ("Dark Passage")
"Les passagers de la nuit" de Delmer Daves, 1947, film tiré d'un roman de David Goodis : "Cauchemar" ("Dark Passage") ©AFP - Kobal / The Picture Desk
"Les passagers de la nuit" de Delmer Daves, 1947, film tiré d'un roman de David Goodis : "Cauchemar" ("Dark Passage") ©AFP - Kobal / The Picture Desk
"Les passagers de la nuit" de Delmer Daves, 1947, film tiré d'un roman de David Goodis : "Cauchemar" ("Dark Passage") ©AFP - Kobal / The Picture Desk
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Dans les années 80, Philippe Garnier, journaliste, traducteur et auteur, part sur la piste de l'écrivain de romans noirs David Goodis. Du fruit de ses recherches, il écrit une biographie en 1984. Trente ans plus tard, en paraît une version augmentée, revue et corrigée.

Avec

Aujourd'hui, dans Paso Doble :

Philippe Garnier, journaliste, écrivain et traducteur, pour Retour vers David Goodis aux éditions La table ronde.

Barry Gifford, un écrivain francophile qui connaissait la série noire et l’engouement des français pour ce genre de littérature -en particulier pour David Goodis-, a fait dans les années 80 une série noire à la bonne franquette et selon ses goûts. Il s’est mis à rééditer Goodis, Burnett, les fleurons du roman noir...

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Résumé de l'éditeur

En 1947, à trente ans, David Goodis a le monde dans sa poche - un film à succès avec Humphrey Bogart et Lauren Bacall tiré de son roman Dark Passage, un emploi lucratif dans l'un des plus grands studios de Hollywood. Les livres et les idées percolent dans son imagination fertile (La nuit tombe, Le Casse, etc). En 1950, il balance tout aux orties, retourne à Philadelphie, vit chez ses parents pratiquement jusqu'à sa mort et tout comme ses héros déchus choisissent désormais le caniveau, préfère écrire pour les collections de poche bon marché où il a tout loisir d'explorer les recoins troubles de sa nature.

Il aurait pu être complètement oublié s'il n'avait été publié en France dans la légendaire Série Noire et porté aux nues par les intellectuels de Saint-Germain-des-Prés pour ses héros «existentiels». Suivant l'exemple de François Truffaut (Tirez sur le pianiste, 1960), les cinéastes ont fait de ses livres de nombreux films que l'auteur – mort en 1967 à 49 ans – n'a jamais pu voir.

En été 1982, Philippe Garnier décide de satisfaire sa curiosité : pourquoi Goodis était-il adulé en France, mais oublié dans son propre pays? Publié deux ans plus tard, Goodis : La vie en noir et blanc était moins une biographie, ou un livre de plus sur le polar, qu'un essai sur la culture populaire américaine dans tous ses états : industrie des pulps et des paperbacks, cinéma, télévision – et surtout une enquête sur les images ou clichés qui la parasitent au point, parfois, de prendre sa place. Plus de trente ans après, l'angle a sensiblement changé : Retour vers David Coodis rend compte du culte dont il fait désormais l'objet aux États-Unis, notamment dans sa ville natale de Philadelphie.

Les maîtres de vie

en partenariat avec Psychologies Magazine, à l'occasion de la sortie du nouveau Hors-Série.

Toute cette semaine, Philipe Romon, psychanalyste, auteur et rédacteur en chef de Psychologies Magazine, nous présente cinq maîtres de vie.

Aujourd'hui : Michel de Montaigne.

Montaigne
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- Paolo Galetto pour Psychologies Magazine