Moravagine ou le Misogyne amoureux

Portrait d'Adolf Wöfli (1920), peintre suisse dont Cendrars se serait en partie inspiré pour le personnage de Moravagine
Portrait d'Adolf Wöfli (1920), peintre suisse dont Cendrars se serait en partie inspiré pour le personnage de Moravagine - Domaine public
Portrait d'Adolf Wöfli (1920), peintre suisse dont Cendrars se serait en partie inspiré pour le personnage de Moravagine - Domaine public

Moravagine ou le Misogyne amoureux

Dimanche 5 novembre 2017
Portrait d'Adolf Wöfli (1920), peintre suisse dont Cendrars se serait en partie inspiré pour le personnage de Moravagine - Domaine public
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C'est l'histoire du patient 731, interné depuis 1894 dans un sanatorium, ce patient c'est Moravagine, un assassin d'1,48 mètre, à la jambe plus courte de 8 cm et aux cheveux noirs.

Avec
  • Myriam Boucharenc professeur de littérature du XXe siècle à l’université Paris-Nanterre

Auteur : Blaise Cendrars, 1887-1961. Né Suisse

Livre : Moravagine, paru en chez Grasset, en 1926. Corrigé et complété en 1956 dans une édition comprenant « Comment j’ai écrit Moravagine » et une postface.

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Personnage : Moravagine.

Nous recevons pour en parler Myriam Boucharenc, professeur de littérature du XXe siècle à l’université Paris-Nanterre qui a participé à l’édition des Œuvres romanesques de Blaise Cendrars sous la direction de Claude Leroy qui viennent de paraître dans La Pléiade.

Moravagine est originellement un monstre, par naissance, c'est cette naissance qui l'as rendu monstrueux, c'est ce que laisse entendre Blaise Cendrars (..) c'est un personnage du ressentiment...

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Toute l'histoire de Moravagine est destinée à permettre à Cendrars de récupérer sa main d'écrivain, c'est à dire l'autre et de laisser à Moravagine d'une certaine manière en dépôt la main coupable, celle qui a tué. La signature de Moravagine, c’est la signature de l’autre, comme il dit dans le Prodomo, de l’autre Cendrars...

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