A la table ce soir, la danseuse et chorégraphe Kaori Ito pour « Je danse parce que je me méfie des mots » du 3 au 11 mai à l’Espace Pierre Cardin à Paris et Frank Lamy pour « Tous des sang-mêlés » une exposition qui se tient jusqu'au 3 septembre au MacVal à vitry-sur-Seine.
- Frank Lamy Responsable de la programmation des expositions temporaires de MAC.VAL
- Kaori Ito danseuse et chorégraphe
D A N S E : "Je danse parce que je me méfie des mots" de Kaori Ito du 3 au 11 mai à l'espace Cardin à Paris (dans le cadre de la délocalisation du Théâtre de la Ville)
Dans ce pas de deux insolite, la Japonaise Kaori Ito partage le plateau avec son père, plasticien. Un moment délicat entre confidence et représentation.
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La danseuse et chorégraphe Kaori Ito offre un pas de deux insolite avec Je danse parce que je me méfie des mots. En compagnie de son père, le plasticien Hiroshi Ito, 67 ans, dont l’une des œuvres orne le plateau, elle ouvre un espace spectaculaire singulier. Expatriée depuis 2003, interprète de Philippe Decouflé, Angelin Preljocaj, James Thierrée, Sidi Larbi Cherkaoui et Alain Platel, Kaori Ito travaille au corps les thèmes de l’identité, de la solitude, du déracinement et des mythologies japonaises revues à l’aune de l’occident. En demandant à son père de l’accompagner pour ce spectacle, elle renoue une conversation brisée avec lui et rassemble les morceaux de la cellule familiale. Cette résolution fantasmée prend le tour d’une danse-théâtre minutieuse et délicate – Hiroshi est un performeur très swing – dont la bande-son laisse pourtant la place au silence. Pour mieux dire bonjour et adieu en même temps. Jeanne Liger
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E X P O S I T I O N : "Tous, des sang-mêlés" du 21 avril au 3 septembre au Mac Val à Vitry-sur-Seine
L’identité serait en crise. Le constat semble intemporel et transhistorique. Les questions demeurent les mêmes. Qui sommes-nous ? Comment nous définissons-nous ? Par rapport à quoi ? À qui ? L’Autre ? Qu’Est-ce qui nous définit ? Qu’est-ce qui nous rassemble et nous sépare ? Comment et à partir de quels éléments se construit une identité culturelle ? Quelles représentations lui donner ? Comment en parler ?
En pleine période électorale, dans un contexte politique instable et peu rassurant, l’exposition « Tous, des sang-mêlés » interroge les problématiques inhérentes à ce que peut recouvrir l’identité culturelle. Il s’agit donc de réfléchir ensemble, de confronter nos points de vue, nos subjectivités, afin de formuler, par des choix critiques et plastiques, des constats, des interrogations, une rencontre, une conversation. L’exposition explore différentes notions, celles des territoires, des frontières, des cartes, des nations, des communautés, des appartenances, des langues, des drapeaux, des couleurs de peaux, des stéréotypes, des symboles et des traditions. Des notions qui sont chaque fois mises en perspective de l’Histoire, de son récit et de ses traductions visuelles, sonores et matérielles. Des notions qui participent et nourrissent le bien commun abordé sans amnésie ni hypocrisie.
Mise en onde du texte de l'exposition "Tous, de sangs mêlés"
1 min
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