Les belles échappées de Jean-François Stévenin

Jean-François Stévenin et Jean-Paul Roussilon dans Mischka de J-F Stévenin (2002)
Jean-François Stévenin et Jean-Paul Roussilon dans Mischka de J-F Stévenin (2002) - Le Pacte
Jean-François Stévenin et Jean-Paul Roussilon dans Mischka de J-F Stévenin (2002) - Le Pacte
Jean-François Stévenin et Jean-Paul Roussilon dans Mischka de J-F Stévenin (2002) - Le Pacte
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Rencontre avec le cinéaste Jean-François Stévenin, en compagnie de son complice et monteur Yann Dedet, pour un plan large sur son œuvre, son cinéma buissonnier, ses trois films aux belles échappées, réalisés entre 1978 et 2002.

Avec

« Il y a des jours où on aimerait bien s’asseoir sur le bord d’une route, simplement, pour regarder les autres passer, comme ça, sans que pour autant qu’on vienne vous demander si ça va ou si ça va pas. » Il y a des jours où on voudrait vivre dans un film de Jean-François Stévenin : on se ferait des copains, on partirait ensemble en vadrouille, on chercherait un vieil ami de colonie de vacances et on rencontrerait une femme aussi paumée que nous, on s’inventerait une famille et on réinventerait la France en la traversant. Il y a des jours où on voudrait faire une émission de radio comme Jean-François Stévenin fait son cinéma buissonnier : on la rêverait longtemps, tout serait soigneusement préparé, mais les rencontres sembleraient inattendues, et les dérapages incontrôlés. Jean-François Stévenin, c’est un acteur admirable, une de ces gueules de cinéma, dont chaque apparition, transcende le film par son intensité. Mais c’est aussi, et surtout, un des plus grands cinéastes français. Et pourtant, il n’a tourné, en 24 ans, de 1978 à 2002, que trois films, mais quels films ! Passe-montagne en 1978, Double messieurs en 1986 et Mischka en 2000 sont, enfin, ressortis en salle le 18 avril, en version restaurée, et c'est un évènement. 

Avec la restauration, on se replonge complètement dans chacun des films, et on réalise alors qu'un film n'est jamais terminé. Jean-François Stévenin

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Tout ce qu'il invente pendant l'écriture du scénario et durant le tournage, tend constamment à peaufiner le rêve qu'il a en tête pour son film. Yann Dedet

Jean-François Stévenin est notre invité dans Plan Large, pour nous raconter comment il fait, en frère cadet de Louis-Ferdinand Céline et John Cassavetes, pour mettre de la vie sur un écran, et faire du cinéma comme on fait du karaté. Avec lui, un de ses vieux compagnons de route, le grand monteur Yann Dedet, collaborateur de François Truffaut, Philippe Garrel, Maurice Pialat et tant d’autres, mais surtout complice des premiers jours du passage à la réalisation de l’acteur et assistant-réalisateur, comme il l’a raconté dans un livre Le Point de vue du lapin, Le Roman de Passe Montagne_,_ paru chez P.O.L. 

En savoir plus : Du Jura à Cuba
A voix nue
29 min
Johnny Hallyday et Jean-François Stévenin dans Mishka, de JF Stévenin en 2002
Johnny Hallyday et Jean-François Stévenin dans Mishka, de JF Stévenin en 2002
- Le Pacte

En dernière partie, la chronique de N.T. Binh sur les sorties DVD de deux films d’Henri Decoin : La Vérité sur Bébé Donge, réalisé en 1951 , troisième adaptation de Simenon par Henri Decoin (Gaumont) et Les amoureux sont seuls au monde, réalisé en 1947 (édité chez Pathé), la redécouverte d'un film méconnu dans une filmographie très prolifique.  

Jean Gabin et Danielle Darrieux dans La Vérité sur Bébé Donge d'Henri Decoin (1952)
Jean Gabin et Danielle Darrieux dans La Vérité sur Bébé Donge d'Henri Decoin (1952)
- Gaumont

Liste des extraits de films diffusés :

  • L'Argent de poche, de François Truffaut (1976)
  • Deux extraits de Passe Montagne, de Jean-François Stévenin (1978)
  • Deux extraits de Double Messieurs, de Jean-François Stévenin (1986)
  • Deux extraits de Mischka, de Jean-François Stévenin (2002)
  • Musique : l'argot du bruit, de Pascal Comelade (1998), générique de fin de Mischka (2002) 
  • Les amoureux sont seuls au monde, d'Henri Decoin (1948)
  • La Vérité sur Bébé Donge, d'Henri Decoin (1952)
  • Générique du début de La Vérité sur Bébé Donge, composée par Jean-Jacques Grünewald
Plan large
59 min

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