

« Je suis attaché à mes arbres ; je leur ai adressé des élégies, des sonnets, des odes. Je les connais tous par leur nom comme mes enfants ; c’est ma famille je n’en ai pas d’autres, j’espère mourir auprès d’elle. » (Chateaubriand)
- Marco Martella Historien des jardins
Qu'est-ce qui nous invite à pousser la porte d'un jardin ? Pourquoi jardine-t-on? Et si le jardin nous rappelait d'abord à la dimension sacrée de la nature? Et si jardiner et écrire partageaient un lieu commun, un lieu où se tenir au monde? L'écrivain et jardinier Marco Martella signe "Un petit monde, un monde parfait" (Editions Poesis), errance qui promène de l'Île verte à Bomarzo, de Sissinghurst à la Vallée-aux-loups, dans les pas de Chateaubriand, Jaccottet, Hesse ou Vita Sackville-West.
Notre invité : Marco Martella est écrivain, jardinier, et membre de l’Institut européen des jardins et des paysages. Depuis 2010, il dirige, la revue Jardins aux Éditions du Sandre et, désormais, aux Pommes sauvages. En utilisant des hétéronymes, il a publié Le Jardin perdu (Jorn de Précy, Actes Sud, 2011) et Jardins en temps de guerre (Teodor Cerić, Actes Sud, 2014), édités également en Italie et en Espagne. Pour ces ouvrages, il a reçu plusieurs prix : « Lire au jardin » (domaine de Versailles), « Saint-Fiacre », « Redouté », « Ceppo Natura », et « Michel Tournier ». En 2016 il a publié en Italie Tornare al giardino (Ponte alle Grazie). Il écrit également des articles et des monographies sur le paysage dans des revues comme Polia ou la Revue des deux mondes. En février 2018 a donc paru Un petit monde, un monde parfait aux éditions Poesis.

A signaler : Marco Martella participera à une rencontre intitulée La poétique des jardins, un monde presque parfait qui se tiendra à la Maison de la poésie le vendredi 1er juin à 19h. Les autres participants seront Hubert Reeves et Eryck de Rubercy.

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