La crise sanitaire et ses répercussions sociales illustrent l'importance des mécanismes de solidarité. Depuis la campagne présidentielle de 2017 Benoît Hamon milite pour un revenu universel d'existence. Ce débat peut-il renouveler l'offre politique de la gauche ?
- Benoît Hamon Homme politique
Tout n'est donc pas à jeter dans l'État providence à la française. Si le gouvernement a réussi à atténuer les effets de la crise sanitaire pour les populations les plus fragilisées par la suspension des activités, c'est bien grâce aux amortisseurs sociaux. Les mesures de chômage partiel notamment ont montré leur efficacité.
Néanmoins, l'impact social de la pandémie reste important. Les associations estiment à 1 million le nombre de nouveaux pauvres. Car si le modèle social permet de protéger le monde du travail, il peine à le faire pour ceux qui en sont exclus.
D'où le retour de cette idée qui aura animé, du moins à gauche, le débat présidentiel en 2017 : la création d'un revenu universel. Il semblerait qu'aujourd'hui d'autres formations y soient à leur tour sensibles. Mais le fait qu'une idée se propage ne signifie pas pour autant qu'elle est pertinente pour répondre aux enjeux de l'époque.
A lire :
Le revenu universel, panacée du monde d’après ?, article paru dans Libération
Le revenu universel, une idée controversée, article paru dans La Croix
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