

Les restrictions liées à la crise sanitaire auront-elle un impact sur la frénésie de consommation qui s'empare du pays pendant les fêtes ? Quels problèmes sociaux et environnementaux sont posés par ce modèle économique, et comment le dépasser ? Analyse de ces enjeux avec la députée Clémentine Autain
- Clémentine Autain Femme politique
Un Noël pas comme les autres. Ce pourrait être le titre d'un de ces innombrables téléfilms qui inondent le petit écran à l'approche des fêtes.
Sauf que ceci n'est pas un film. La pandémie bouleverse tout sur son passage, jusqu'au nombre de convives autorisés à prendre place autour de la table : 6 maximum, c'est la consigne.
Ces restrictions auront-elles un effet sur l'appétit de consommation qui s'empare chaque année des Français à l'approche des fêtes ? C'est pour pouvoir bénéficier pleinement de cet engouement que les commerces non essentiels ont pu rouvrir samedi dernier, quelques jours plus tôt que prévu.
Histoire également de ne pas se laisser dévorer tout crus par les sites de vente en ligne, d'autant plus menaçants qu'ils risquaient de profiter seuls du "Black friday".
La crise sanitaire aura également eu pour effet de remettre au centre du jeu les super et hypermarchés. Les files d'attente devant leurs portes, lors du premier confinement, ont montré la place majeure qu’occupent encore ces temples de la consommation, véritables sociétés en modèles réduits. Mais des modèles qui seraient aujourd’hui en déclin. Le confinement était-il leur chant du cygne ? Et si oui, vers quel modèle faudrait-il aller ?
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