

Commerces et petites entreprises sont particulièrement touchés par la crise sanitaire. Les aides de l'Etat seront-elles suffisantes pour leur permettre de faire face au ralentissement économique et la chute de leur activité ? Quel rôle tient ce tissu économique dans la vie démocratique ?
- François Asselin Président de la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises
Rien ne change, du moins jusqu'au 1er décembre. Les commerces considérés comme non essentiels restent fermés, le télétravail est toujours le mode privilégié pour exercer son activité. Le gouvernement a donc annoncé cette semaine la reconduction à l'identique du dispositif de reconfinement, dans l'attente d'une confirmation de ses effets sur la propagation de l'épidémie.
Pour nombre de commerces et d'entreprises, qui espéraient un allègement de ce dispositif, le coup est rude, a fortiori à quelques semaines des fêtes de Noël. Pertes d'activité, problèmes de trésorerie : les mesures d'aides, nombreuses, avancées par le gouvernement, ne suffiront pas à atténuer la morosité ambiante. D'autant qu’aux difficultés économiques s’ajoute la crise sociale. Dans un rapport, le Secours catholique pointe la forte progression de l’extrême précarité en France, alors que le taux de chômage repart à la hausse.
Lors du premier confinement, il avait beaucoup été question d'un monde d'après, plus juste, plus solidaire. Qu'en est-il cette fois-ci ? La période peut-elle être propice à de nouvelles façons d'envisager le travail et son organisation ? Les entreprises sont-elles en mesures d’y contribuer ?
A lire :
Colère et déception chez les petits commerçants forcés de rester fermés, article publié dans Le Figaro
Télétravail : les négociations entre patronat et syndicats s'annoncent difficiles, article publié dans Les Echos
Les petits patrons en France au 20e siècle ou les atouts du flou, article de Claire Zalc paru dans Vingtième siècle, revue d'histoire (2012)
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