Frédéric Thiriez : "Les footballeurs sont aussi des citoyens qui ont des convictions, ils s'engagent"

Si vous n'aimez pas le football, ne partez pas tout de suite !

Il ne sera pas question ici de disséquer la composition de l'équipe de France ou le dispositif tactique de l'Angleterre.

Non, si nous avons choisi de consacrer cette émission au ballon rond, en ce  début de championnat d'Europe des Nations, c'est bien parce que ce sport  recèle de gigantesques enjeux de pouvoir.

Depuis  les actionnaires des grands clubs jusqu'aux sponsors, des instances  internationales aux dirigeants nationaux, se croisent et s'entrecroisent des intérêts éminemment politiques.

Qui détient vraiment le pouvoir dans le football ? 

À titre d'exemple, un événement emblématique : il y a quelques semaines, une quinzaine de clubs européens, parmi les plus riches, ont décidé de faire sécession.

15 grandes équipes anglaises, italiennes, espagnoles voulaient se regrouper pour jouer ensemble. Une nouvelle compétition, avec plus de spectacle, et surtout plus de revenus. Elle devait s'appeler la SuperLigue...

Elle devait... Car le projet a finalement échoué, face à la révolte des  supporters, agacés et déçus de ce coup de canif au « foot populaire »  comme ils disent. 

Que nous raconte cet épisode ? 

Au-delà, quels sont les enjeux de pouvoir dans le monde du football ?

À lire :

L'Euro 2020, à la folie, article publié dans So Foot

Le fiasco de la Super Ligue, une blessure pour l'éternité ? Article de Libération

Vincent Labrune (président de la LFP) : « Il faudrait être fou pour refuser Amazon », interview publiée dans L'Equipe (payant)