

Le 27 avril 1969 les Français disent non à de Gaulle en rejetant par référendum son projet de réforme du Sénat et de régionalisation. Le général démissionne. Quels traits du gaullisme sont mis en lumière dans ces derniers moments ? Ce projet politique était-il encore en phase avec la société ?
- Arnaud Teyssier Historien et essayiste
1969 : année chaotique... Le 27 avril, il y a précisément 50 ans les Français disent NON au général de Gaulle, ils rejettent son projet de réforme du Sénat et de régionalisation. Quelques heures après le résultat, le général démissionne.
C’est l’épilogue de plus de 10 ans de pouvoir, qui ont permis à la fois de sortir des tourments de la décolonisation, de fonder des institutions qui sont arrivées jusqu’à nous, de renforcer la souveraineté nationale.
En ce mois d’avril 1969, le général de Gaulle est à la fois puissant et affaibli. Puissant, car les Français lui ont donné une forte majorité à l’Assemblée, lors des élections qui ont suivi les événements de mai 68. Réflexe légitimiste face au désordre.
Mais affaibli, car le chef de l’Etat a un peu moins de 80 ans ; des successeurs potentiels se sont fait connaître.
Et surtout, lui l’adorateur de la Nation, le bâtisseur de l’Etat, doit faire face à l’essor d’un nouvel acteur politique : la société.
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