Objet de vénération populaire dans le monde entier, le football est par excellence un objet politique, auquel aucun pouvoir n'est indifférent. Mais au-delà d'inévitables récupérations politiciennes, quels idéaux et quelles valeurs sont portés par ce sport et ses joueurs ?
- Gilles Perez réalisateur
De deux choses l’une : soit vous aimez le foot et vous n’écoutez donc pas cette émission en direct (mais en podcast) puisque ce samedi midi, la France est en train de jouer son premier match du mondial face à l’Australie ; soit vous n’aimez pas le foot et vous êtes tenté de changer de fréquence, parce que ‘’franchement, y en a marre du foot…’’
Ce sport a pourtant toute sa place, et tout son intérêt, dans cette émission.
Sans aller jusqu’à convoquer le fameux ‘’fait social total’’ de Marcel Mauss, l’extrême popularité de ce sport, sans équivalent à l’échelle planétaire, en fait un objet politique.
Rien de ce qui mobilise les foules ne saurait être indifférent au pouvoir. La politique s’intéresse au football. Pour Vladimir Poutine par exemple, accueillir le Mondial en Russie est une façon de faire de la diplomatie et de la politique intérieure.
Mais le foot s’intéresse-t-il à la politique ? Jeu collectif, on pourrait supposer qu’il penche plutôt à gauche. Mais c’est aussi un sport qui valorise, parfois à l’extrême, les individualités, ce qui le ferait aller vers la droite.
Zidane président ! C'est le thème de ce nouveau numéro de Politique !
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