

L’imam-théologien Tarik Bengaraï dit cheikh Abou Nour viendra parler l’autorité religieuse dans un Etat laïque. Il passera en revue ce qui s’apparente à un « sacerdoce » dans sa vocation d’imam. Il enseigne que l’extrémisme religieux n’est pas dans le texte mais dans l’esprit du mauvais lecteur.
- Tarik Bengaraï iman et théologien, président de l’Institut d'Enseignement Supérieur Islamique de Paris
L’imam-théologien Tarik Bengaraï dit cheikh Abou Nour viendra parler l’autorité religieuse dans un Etat laïque. Il passera en revue ce qui s’apparente à un « sacerdoce » dans sa vocation d’imam. Il enseigne que l’extrémisme religieux n’est pas dans le texte mais dans l’esprit du mauvais lecteur. Il y a deux phénomènes qui peuvent déclencher l’extrémisme violent et criminel : la précarité (sociale, intellectuelle et spirituelle) et la méconnaissance du patrimoine religieux. C’est pourquoi il faut combattre avec la science la secte de la haine et de l’exclusion en formant les imams, y compris sur la culture française afin qu’ils répondent à leur contexte efficacement, et en créant une instance indépendante de l’enseignement de la tradition pilotée par des savants indépendants et intègres. Enfin, il faut dynamiser le dialogue interreligieux dans les mosquées et les quartiers. Après tout, les gens sont les ennemis de ce qu’ils ignorent.
A travers l'histoire de l'Islam, la fonction de l'imam va évoluer, notamment à partir de l'époque Omeyyades-Abbassides où les deux pouvoirs vont être dissociés, c'est-à-dire le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel. cheikh Abou Nour
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Dès les premiers siècles la question de la rémunération de l'imam s'est posée. Il y a eu une consensualité car nous avons besoin dans notre société complexe d'avoir quelqu'un qui, au-delà même de la simple direction de la prière, puisse répondre aux questions légitimes des fidèles, puisse arbitrer, puisse être le confident, puisse être aussi le conseiller matrimonial. L'imam cumule plusieurs autres charges, d'où la notion de vocation car cela demande beaucoup de patience, d’abnégation, d'altruisme et à ce titre on lui a accordé un salaire. cheikh Abou Nour
En musique
Samir Joubran Oud Duo Samir & Wissam Joubran – Tamaas
L'imam au sens stricto-sensu c'est celui qui dirige la prière, il n' a pas besoin d'être un savant, ni d'être un pédagogue dans l'absolu. Néanmoins l'imam prédicateur, celui qui prêche le vendredi, doit avoir un certain bagage scientifique, linguistique, pédagogique pour que son prêche soit utile, pertinent, contextualisé et surtout qu'il soit compréhensible, d'où l'importance de la langue. cheikh Abou Nour
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