On entend souvent, au gré des différents épisodes où l’élément islamique est impliqué, qu’il n’est pas possible de critiquer l’islam. Et pourtant...
- Houari Touati Directeur d'études à l'EHESS (Paris) et directeur de Studia Islamica
Et cette idée a tendance à être corroborée par le comportement ignominieux des fanatiques qui, sous prétexte de défendre leur religion, agissent d’une manière qui la dessert assurément. Et pourtant, non seulement on peut critiquer l’islam, mais sa théologie le recommande et c’est ce qui s’est passé à l’ère classique. En effet du milieu du IXe siècle jusqu’à la fin du XIIIe siècle une tradition de critique rationaliste a prévalu dans les contextes islamiques et notamment sous la dynastie abbasside.
C’est ce que Houari Touati, directeur d’études à l’école des hautes études en sciences sociales, viendra développer à force d’arguments puisés dans l’histoire. Il expliquera aussi les raisons de la régression tragique quant à la frilosité devant la critique académique et les moyens de recouvrer la hardiesse intellectuelle pour sortir de la crise que connait la pensée théologique islamique.
Musique
Ganim's Asia Minors pour Daddy Lolo - Malika pour Ya ya twist - Jalil Bennis et Les Golden Hands pour Mirza (reprise de la chanson de Nino Ferrer).
Prise de son Cédric Chatelus
* Abou Bakr As-Siddiq (ou Abubecer) était un compagnon de Mahomet. Il est élu calife (8 juin 632 – 23 août 634) à la mort de ce dernier.
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