La physicienne Faouzia Charfi revisite l’histoire des sciences et leur essor dans les contextes islamiques avec toute l’effervescence de la traduction ainsi que la translatio studiorum.
- Faouzia Charfi Physicienne de l'université de Tunis
La vision coranique du monde est-elle conciliable avec les connaissances scientifiques actuelles ? Va-t-elle de pair avec les ressources inventives de la technoscience ? Ou bien sommes-nous dans deux registres épistémologiques orthogonaux ? Comment guérir de la pathologie du concordisme d’une part et dirimer les lectures littéralistes chez les fondamentalistes ? C’est ce que la physicienne Faouzia Charfi explique en appelant à en finir avec les compromis lorsqu’il s’agit de défendre la science moderne. Il y va de l’autonomisation du champ du savoir et de la connaissance par rapport à celui de la révélation et de la croyance.
Pour en parler
Faouzia Charfi, essayiste, professeure de physique à la Faculté des sciences de Tunis (FST), membre de l’Académie Tunisienne des Sciences, des Lettres et des Arts Beit al Hikma, membre du Comité de création puis du Comité Scientifique de la Cité des Sciences de Tunis, membre fondateur de la Société tunisienne de physique.
Elle est l'auteure notamment de « L’Islam et la science. En finir avec les compromis », Editions Odile Jacob, 2021; « La science en pays d’Islam », Editions Bayard, 2020 ; « Sacrées questions… Pour un islam d’aujourd’hui », Editions Odile Jacob, Paris, 2017 ; « La Science voilée », Editions Odile Jacob, Paris, 2013 ; « Electromagnétisme, Electrostatique et magnétostatique », Centre de Publication Universitaire, Tunis, 2009.
Extraits musicaux
Irreal, Disappears
Anahita, Ariana Vafadari, label Quart De Lune
L'équipe
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