Dans les traces de Pierre Pachet

Pierre Pachet était un invité régulier de Répliques. Chaque fois, ou presque, que j'avais l'idée  d'une émission littéraire, son nom s'imposait à moi car sa subtilité, son acuité, la sûreté de son goût et l'ampleur de sa culture n'avaient pas d'équivalent dans le monde intellectuel. Il a donc commenté  à ce micro Coetzee, Pasternak, Mandelstam, Adolf Rudnicki, Isaac Babel, le colonel Chabert de Balzac,  ou encore, dans une mémorable conversation avec Claude Habib, Niki l'histoire d'un chien, l'extraordinaire roman de Tibor Déry.

Pierre Pachet est mort il y a 3 ans, le 21 juin 2016, et je m'en veux maintenant de ne pas l'avoir invité  pour parler de ses livres les plus importants comme Conversations à Jassy, Autobiographie de mon père, Devant ma mère, ou Sans amour.

Il est trop tard mais l'occasion m'est fournie de réparer partiellement cette négligence et d'évoquer la figure de Pierre Pachet par deux livres, celui de sa fille Yaël Pachet " la peuple de mon père" et celui que sa nièce Colombe Schneck a consacré à son propre père mais où l'oncle est très présent " les guerres de mon père " .  

Je commencerai par votre votre titre, Yaël Pachet, c'est quoi, c'est qui, "Le peuple de mon père" ?