Football, amour et désamour

Cérémonie d'ouverture du mondiale 2018
Cérémonie d'ouverture du mondiale 2018 ©AFP - Mladen ANTONOV
Cérémonie d'ouverture du mondiale 2018 ©AFP - Mladen ANTONOV
Cérémonie d'ouverture du mondiale 2018 ©AFP - Mladen ANTONOV
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Le football aide-t-il à mieux vivre ensemble ? Est-il un sport de classe ? Que penser des dérives du foot business ?

Avec

Dans son dernier livre Peut-on encore aimer le football ? Robert Redeker écrit " Que dit-on d'un régime politique qui cadenasse l'information jusqu'à ce qu'elle devienne unidimensionnelle, qui fait en sorte qu'à longueur de page, d'heures d'antenne radio et télédiffusées, le même sujet soit traité avec un constance qui finit par donner la nausée, que la géographie y tienne lieu d'esprit critique, que les intellectuels y soient tellement asservis qu'ils ne trouvent rien de mieux à faire que de s'épancher urbi et orbi en analyses de café des sports dont le premier supporter venu serait capable. Le jugement tombe sans appel  : il s'agit d'un régime totalitaire. 

Tous les 4 ans, pendant un mois, nos journaux , nos médias, nos intellectuels à travers leur monotonie ressemblent à ceux de l'ex-RDA de sinistre mémoire. Le foot, le foot, et encore le foot . Présence totale qui ne manque pas de rappeler la presse communiste : le parti, le parti, le parti."

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Avec  Robert Redeker et Vincent Duluc  grand reporter football à l'Equipe, nous allons tâcher de faire mentir ce diagnostic. Et je voudrais dire tout de suite  Vincent Duluc , que lecteur assidu de l'Equipe, j'aime beaucoup vos articles car justement ils ne sont pas unidimensionnels et j'aimerais que vous me disiez par quel miracle votre passion du jeu a pu rester intacte malgré la multiplicité des matchs et les dérives du sport business ?