

Pour débattre de l'épisode politico-judiciaire estival autour du burkini, Alain Finkielkraut a invité la journaliste Rokhaya Diallo et l'écrivain Tahar Ben Jelloun.
- Rokhaya Diallo Editorialiste, réalisatrice.
- Tahar Ben Jelloun écrivain marocain de langue française
Fin juillet alors que l'émotion soulevée par le massacre de Nice et l'assassinat du père Jacques Hamel dans son église de Saint-Etienne-de-Rouvray était à son comble, une affiche commença à circuler sur les réseaux pour annoncer une journée réservée aux femmes en burkini et jilbeb bain dans un parc aquatique des Bouches-du-Rhône. Le tollé provoqué par cette annonce a suscité l'annulation de l'événement. Le 28 juillet, le maire de Cannes David Lisnard a pris un arrêté contre les costumes de bains intégraux et ostentatoires, suivi en quelques jours par une trentaine de maires essentiellement dans le sud de la France et en Corse. Le 26 août, le Conseil d'Etat, saisi par la Ligue des droits de l'homme et le Comité contre l'Islamophobie en France a annulé l'arrêté pris à Villeneuve-Loubet au motif qu'il n'y avait pas en l'occurence trouble à l'ordre public. A mes deux invités la journaliste et réalisatrice Rokhaya Diallo , et l'écrivain Tahar Ben Jelloun, je voudrais d'abord demander quelles réflexions leur inspire cet épisode politico-judiciaire.
Le blog RokMyWorld de Rokhaya Diallo
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