La solution à deux Etats constitue-t-elle encore une issue crédible au conflit israélo-palestinien ?
- Stéphane Amar journaliste. Installé à Jérusalem depuis 2003, il collabore avec plusieurs médias francophones
- Denis Charbit Spécialiste du sionisme, et professeur de sciences politiques à la Faculté des Sciences humaines de l'Open University d'Israël
En mars 1978, une lettre signée par un groupe d'étudiants et de membres du kibboutzin servant comme officiers de réserve dans les unités d'élite de l'armée israélienne était adressée au premier ministre de l'époque Menahem Begin. Le thème de cette lettre était très simple : la paix est préférable aux territoires.
Le mouvement La paix maintenant naissait quelques semaines plus tard, le 1er avril 1978 lors d'un rassemblement populaire de 40.000 personnes sur la place des Rois de Tel Aviv.
Nous sommes en 2018. L'urgence a pris du ventre et quelques rides. Si les militants n'ont pas renoncé, ils sont fatigués car les implantations s'étendent et l'occupation s'éternise.
Célébrera-t-on dans 10 ans le demi-siècle de la Paix ou faut-il d'ores et déjà faire le deuil de l'Etat palestinien, comme l'affirme dans son livre Le grand secret d'Israël : pourquoi il n'y aura pas d'état palestinien le journaliste Stéphane Amar, installé à Jérusalem depuis 2003 ?
Cette thèse surprenante et iconoclaste demande à être discutée.
A lire : La revue Le Débat datée d'avril 1981
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