En quoi se distingue le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, éternel candidat à sa réélection, de ses prédécesseurs de gauche comme de droite ? Quel mal a-t-il fait à l'état juif et à ses voisins ?
- Jean-Pierre Filiu Professeur des universités en histoire du Moyen-Orient contemporain
- Martine Gozlan Grand reporter et rédactrice en chef à l’hebdomadaire Marianne
J'ai appris en lisant l'essai de Martine Gozlan : Israël 70 ans : 7 clés pour comprendre que la romancière israélienne Orly Castel-Bloom devait son prénom très répandu chez les quinquagénaires, à ce qu'on disait dans les années 1960 du bon accueil réservé aux ressortissants israéliens dans l'aéroport français.
Ce temps est révolu. Les choses ont bien changé. La sympathie teintée d'admiration pour Israël n'est plus de mise. L'image de ce pays s'est terriblement dégradée comme en témoigne le dernier livre de Jean-Pierre Filiu : Main basse sur Israël : Netanyahou et la fin du rêve sioniste . Cet ouvrage très documenté est un réquisitoire qui vise un homme en particulier : celui qui en faisant main basse sur Israël, a mis fin au rêve sioniste , c'est, dites-vous, Jean-Pierre Filiu, Benjamin Netanyahu.
Pourquoi cette personnalisation de la critique ? Qu'est-ce qui distingue le premier ministre israélien éternel candidat à sa réélection, de ses prédécesseurs de gauche comme de droite ? Quel mal, enfin, a-t-il fait à l' État juif et à ses voisins ?
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