La douleur ne se prouve pas elle s’éprouve. La douleur est en même temps une protection puisqu’elle est un véritable chien de garde de notre santé comme le disait Hippocrate mais elle a souvent été affublée d’une vertu rédemptrice… Le droit au soulagement de la douleur a progressé ces dernières années. Nous recevons aujourd’hui pour en parler Jean-Pierre Tarot , médecin anesthésiste, référent douleur à la Clinique Oudinot, qui a milité corps et âme pour que la douleur soit prise en charge bien sûr dans ses phases aiguës mais aussi dans ses phases chroniques. Il n’a pas hésité à libérer l’utilisation de la morphine accusée de beaucoup de méfaits comme si là aussi il y avait des réticences à soulager et à soulager vraiment…De nombreuses recherches se font pour l’utilisation de nouvelles molécules comme : le venin antidouleur du serpent manba noir à la régénération des vertèbres par des cellules souches du tissus graisseux ou encore de nouvelles molécules qui empêchent la dégradation des endorphines que nous fabriquons nous-mêmes pour nous défendre. Nous passerons en revue les aspects sensoriels, psychologiques et sociétal de ce phénomène qui touche près de 18 millions de personnes.
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