Hemingway, Van Gogh, Virginia Woolf étaient bipolaires. Plus près de nous un certain nombre de personnalités et d’artistes ont fait leur « coming out » et ont révélé cette pathologie qui les habite caractérisée par une alternance d’un état d’excitation créatrice suivi d’un état de dépression.
- Henry Chantal Professeur de psychiatrie à l’Hopital de Mondor et chercheur en neurosciences sur les liens entre olfaction et émotions à l’institut Pasteur
Plusieurs degrés de la maladie bipolaire sont responsables de tableaux cliniques variés qui expliquent en partie le retard au diagnostic puisqu’il faut huit ans, en moyenne, pour le faire. Fort heureusement il existe des traitements, le lithium en est la base, même s’il s’associe parfois à d’autres molécules. Et dans un nombre très restreint de cas, avec l’accord des patients, il peut être nécessaire d’avoir recours aussi au traitement par électrochocs.
Le recours à la psychoéducation est un élément fondamental qui permet de mieux déceler les signes prémonitoires des crises et de nombreuses équipes développent cette information et cette transparence auprès des malades atteints de troubles bipolaires. Causes génétiques, causes environnementales, facteurs déclenchant…tous ces paramètres méritent d’être étudiés et pris en charge car dans la maladie bipolaire: 10 à 15% des personnes non traitées finissent par se suicider. C’est une maladie grave et il s’agit donc d’être très vigilant. C’est ce que nous verrons avec Chantal Henry , professeur de psychiatrie et spécialiste des troubles bipolaires, Chef de service des centres experts FondaMental à l’hôpital Albert Chenevier de Créteil.
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