Ce quatrième documentaire, grâce à des témoignages d'amis et de collaborateurs, nous fait découvrir Roman Polanski au travail, sa relation avec les comédiens, comment il tient la caméra, sa volonté de tout contrôler sur un plateau.
Dans ce quatrième documentaire des Grandes Traversées consacrées à Roman Polanski, il s'agit de l'accompagner sur les tournages de ses films en convoquant producteurs, acteurs, collaborateurs qui ont travaillé avec lui.
Le fait que j'ai été acteur m'a aidé, énormément. J'ai travaillé à la radio et au théâtre. A treize ans et demi, je jouais le rôle principal dans une pièce. Ça m'a donné énormément d'expérience, pas seulement sur scène, mais aussi derrière : je connais l'atmosphère des coulisses, des loges, je connais la mentalité d'acteur et l'atmosphère. Je me suis imprégné de cela très jeune, pour ça je ne suis pas intimidé. C'est seulement après six ans d'acteur et d'Ecole des Beaux-arts que j'ai commencé mon école de cinéma. La mise en scène est venue plus tard, j'avais déjà une base pour ça, ça me sert, ça m'aide. Roman Polanski
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[Roman Polanski] c'est un mec qui sait tout, il peut tout faire : jouer les rôles des autres, tenir la caméra... il contrôle tout. Dans "Le Locataire", il se révèle le plus parce que c'est un type qui sait ce que c'est la persécution, l'enfermement. C'est complètement en lui, c'était très impressionnant de voir cette double personnalité s'exercer sur le plateau. Alain Sarde
L'acteur fait un geste ou dit une réplique, il y a quelque chose qui ne va pas, c'est faux mais je n'arrive pas à saisir exactement quoi, je n'arrive pas à expliquer ce que c'est, alors je me mets dans sa peau et je le fais juste. Un acteur sait quand il joue juste, c'est une chose dont je me rappelle de mon enfance sur scène. [...] Il y a une espèce de satisfaction, de contentement. Roman Polanski
C'est moi qui raconte et moi je vois la vie de mes 165 cm, un autre voit de ses 175 cm et c'est un autre monde. Il est aussi valable mais pour moi , c'est d'ici, c'est comme ça que je le vois et que je me sens confortable et à mon avis c'est très important. Roman Polanski
En deuxième partie d'émission l'historien Pascal Ory donne sa vision du film Rosemary's baby.
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