Si la religion du vaudou provient originairement de l’ancien royaume du Dahomey, sur le territoire de l’actuel Bénin, l'esclavage l'a transportée dans les Caraïbes avant que ses pratiques ne se propagent un peu partout dans le monde.
- Jean-René Lemoine
- Philippe Charlier Médecin légiste, archéologue et anthropologue, directeur de la recherche et de l’enseignement au musée du quai Branly Jacques Chirac
Matthieu Garrigou-Lagrange s'entretient avec Jean-René Lemoine, dramaturge, directeur de troupe et metteur en scène de théâtre, auteur notamment de "Erzuli Dahomey, déesse de l'amour", publié en 2009 aux Solitaires intempestifs et avec Philippe Charlier un, archéologue, anthropologue et paléopathologiste, auteur de "Comment faire l'amour avec un fantôme ?" publié aux éditions du Cerf en octobre 2021 ou encore "Vaudou : les hommes, la nature et les dieux (Bénin)" chez Plon en 2020.
La pratique du vodou est connue en Occident par le biais d'un nombre incalculable de clichés, qui, de la poupée vaudou à la transe, nous y fait voir une forme obscure de sorcellerie. Mais est-ce réellement de sorcellerie qu'il s'agit ? Cet amalgame a surtout permis aux colonisateurs de justifier leur domination sur les adeptes de cette religion, qui, jugée "étrange", devait être éradiquée. Cette religion, qui s'adresse à la fois à tout le monde et aux initiés, comprend une multitude d'êtres divinisés avec au sommet le dieu suprême, Mahu. Pour beaucoup d’haïtien, le vaudou est un refuge contre l’oppression culturelle et l’exploitation économique des colons bien que cette pratique aie toujours eu, dans le fond, la fonction de réguler la société.
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