

Qu'y a-t-il derrière l'appellation « Année Internationale des sciences fondamentales pour le développement durable » ? Et quelles sortes d'événements va-t-elle déclencher ou accompagner ?
- Michel Spiro Physicien, directeur de recherches émérite au CEA, ex-président du Conseil du CERN
Le 2 décembre 2021, lors de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations-Unies, il a été décidé que l'année 2022 serait "l’ Année Internationale des sciences fondamentales pour le développement durable". C’est une bonne nouvelle. Il est en effet utile de rappeler l’importance de la recherche fondamentale en ces temps où elle est parfois délaissée au profit de recherches dites « finalisées », c’est-à-dire menées dans un but bien précis défini à l’avance. Or, tout comme le mercure de nos expériences scolaires, les idées scientifiques originales ont la particularité de suivre des chemins difficiles à anticiper. Qu’elles aient ou non des visées pratiques, elles se répandent, se fragmentent, s’hybrident pour former de nouvelles confluences, de sorte que leur destin final n’est jamais prévisible. Mais qu'y a-t-il derrière l'appellation « Année Internationale des sciences fondamentales pour le développement durable » ? Et quelles sortes d'événements va-t-elle déclencher ou accompagner ?
Avec Michel Spiro, physicien, Président de l'Union Internationale des Physiciens et du comité de pilotage de l'année internationale des sciences fondamentales pour le développement durable
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