Quelles sont les effets de la raréfaction de l’air, donc de l’oxygène, sur le corps humain, et sur ses performances physiques ?
- Paul Robach Docteur en sciences et guide de haute-montagne, responsable de la recherche biomédicale à l’Ecole Nationale de Ski et d’Alpinisme située à Chamonix
- Samuel Vergès Docteur en physiologie et chercheur Inserm au sein du laboratoire Hypoxie et physiopathologie cardiovasculaire et respiratoire (HP2) à l'université de Grenoble-Alpes
Les alpinistes sont gens étranges. Inconfortablement perchés le long d’une paroi, ils considèrent que le vide – qu’ils surnomment « le gaz » – n’est que le petit volume d’espace qu’ils surplombent, alors qu’un vide bien plus vaste et bien moins dense s’étend tranquillement au-dessus d’eux, de la pointe de leur casque jusqu’aux plus hautes couches de l’atmosphère. Leur « vide », celui qui s’étend sous eux, n’est en somme que ce dans quoi ils pourraient, par malheur, chuter. Or ce vide-là ne manque pas d’air, il en regorge même, y compris lorsqu’il est transparent et abyssal. Il est en réalité moins vide que celui qui est au-dessus des grimpeurs, puisque la pression de l’air, liée au nombre de molécules localement présentes, décroît avec l’altitude : elle est trois fois plus faible au sommet de l’Everest qu’au niveau de la mer, et elle finit par s’annuler au-delà des couches supérieures de l’atmosphère.
Quels sont les effets de cette raréfaction de l’air, donc de l’oxygène, sur le corps humain, et sur ses performances physiques ?
Invités : Paul Robach, Docteur en sciences et guide de haute-montagne, responsable de la recherche biomédicale à l’Ecole Nationale de Ski et d’Alpinisme située à Chamonix ; Samuel Vergès, Docteur en physiologie, ancien biathlète de haut-niveau, chercheur à l’INSERM
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