Le secret professionnel de l’odeur des roses

Rosa centifolia foliacea, 1824
Rosa centifolia foliacea, 1824 - Pierre-Joseph Redouté (1759–1840)
Rosa centifolia foliacea, 1824 - Pierre-Joseph Redouté (1759–1840)
Rosa centifolia foliacea, 1824 - Pierre-Joseph Redouté (1759–1840)
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Le parfum des roses

Avec
  • Alain Baraton Jardinier en chef du Domaine national de Trianon et du Grand parc de Versailles, chroniqueur sur France Inter.

Début. Nouvelle saison. Secret professionnel : comment se transmettent les œuvres de la création. Fin ? A la fin de Secret professionnel, je laisse souvent la parole à un poète. Cette nouvelle saison, je vais le faire au début. Et ce sera sur un sujet très sérieux ; celui des roses, et plus précisément de leur odeur. En septembre, n’est-ce pas, tout le monde s’occupe d’économie, de travail, de prix littéraires, enfin de choses qui ne sentent pas toujours très bon. L’odeur des roses est capitale. Une de ces choses de la vie qui ne servent à rien et sont d’autant plus indispensables, dans un monde utilitariste. Qui s’enchante de l’odeur d’une rose oublie, ne serait-ce qu’un instant, l’esprit pratique et le pouvoir. Un excellent poète du XIXe siècle, Leconte de Lisle, a écrit un très beau poème à ce sujet, « Les roses d'Ispahan ». Ce poème, le voici : « Les roses d'Ispahan dans leur gaine de mousse, / Les jasmins de Mossoul, les fleurs de l’oranger / Ont un parfum moins frais, ont une odeur moins douce, / O blanche Leïlah ! que ton souffle léger. » Quel est le secret professionnel de l’odeur des roses, je reçois pour en parler Alain Baraton, jardinier en chef du Domaine national de Trianon et du Grand parc du château de Versailles.

Bibliographie

Alain Baraton, Le Jardinier de Versailles, Paris, Grasset

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Alain Baraton, Vice et Versailles, Grasset

Alain Baraton, L'Amour au jardin, Grasset

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