Comment fabrique-t-on un catalogue destiné aux ventes aux enchères publiques ?
- Anne Heilbronn vice-présidente de Sotheby’s France
Les enchères sont sans doute un des systèmes de vente les plus anciens du monde. Trente-cinq mille ans avant notre ère, dans la grotte Chauvet joliment éclairée aux flambeaux, la bonne société paléolithique, assise sur des poufs de pierre, levait la main pour enchérir de deux bisons supplémentaires pour acquérir une magnifique sculpture de déesse callipyge, datant au moins du Moustérien. On murmurait des histoires de faux. Il paraît que le marchand a un atelier dans une grotte d’Auvergne, qui a conservé des pierres anciennes et des outils d’antan… Tu crois que le velu avec des bracelets de fer, là, au fond, est un faux enchérisseur ?… Passe-moi la table des prix, tu veux ? Ouf !… Que c’est lourd !…
Ce que l’on n’a pas vendu aux enchères avant longtemps, ce sont les livres. Leur commerce, et celui des manuscrits, ne se fait pas immédiatement. Il ne s’agit pas d’œuvres ou d’objets neufs qu’on achète, en quelque sorte, « comme ça ». Il nécessite des catalogues. Quel est le secret professionnel des catalogues de ventes publiques, je reçois pour en parler Anne Heilbronn, vice-présidente de Sotheby’s France, qui y dirige le département des livres et des manuscrits.
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