Le secret professionnel des écrivains fils de cinéastes

Capture du film Razzia sur la schnouf (1955)
Capture du film Razzia sur la schnouf (1955) ©Radio France
Capture du film Razzia sur la schnouf (1955) ©Radio France
Capture du film Razzia sur la schnouf (1955) ©Radio France
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Pour essayer de comprendre le secret professionnel des écrivains fils de cinéastes, nous recevons pour en parler Didier Decoin

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Être écrivain n’est pas être cinéaste, être cinéaste n’est pas être écrivain. Ce sont des formes de talent différentes. Peu Il ne s’agit pas ici d’opposer les arts mais d’essayer de comprendre comment leur fusion peut se produire. Les influences vont dans les deux sens. Je me demande ainsi… Prenons, d’une part, un film dont raffole la réalisatrice de Secret professionnel, Clotilde Pivin, Razzia sur la chnouf. Prenons, d’autre part, un court-métrage réalisé par un écrivain que j’aime beaucoup, le Un chant d’amour de Jean Genet. Eh bien je me demande si, pour Un chant d’amour où on voit un prisonnier faire une danse lascive dans sa cellule, Jean Genet ne s’est pas rappelé la scène de boîte de nuit où, dans Razzia sur la chnouf, un Noir camé fait lui aussi une danse lascive. Le réalisateur de Razzia sur la chnouf, c’est Henri Decoin. Ce cinéaste a eu un fils, ce fils est romancier. Qui pourrait mieux que lui répondre à mes interrogations ? Et donc, pour essayer de comprendre le secret professionnel des écrivains fils de cinéastes, je reçois pour en parler Didier Decoin, qui publie chez Stock un nouveau roman, " Le bureau des jardins et des étangs".

Bibliographie

Didier Decoin, Le bureau des jardins et des étangs, Stock

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Henri Decoin, Razzia sur la chnouf, DVD

Jean Genet, Un chant d’amour, DVD

Sei Shônagon, " Notes de chevet", Gallimard