

Le colossal, l’art colossal, existe-t-il autant qu’on le dit, et plus aujourd’hui qu’hier ?
- Martin Bethenod Directeur de la Fondation Francois Pinault -Paris et directeur du Palazzo Grassi - Punta della Dogana
Quand on visite certains musées ou certaines galeries d’art contemporain, on a parfois l’impression d’entrer dans un temple assyrien. Tant de monumental ! Tout ce colossal ! Richard Serra est présenté comme un des plus grands sculpteurs actuels. Est-ce un grand sculpteur ou un gros sculpteur ? Y a-t-il quelque chose de caractéristique de l’art contemporain dans cette monumentalité ?
Le colossal, l’art colossal, existe-t-il autant qu’on le dit, et plus aujourd’hui qu’hier ?
Le colossal ne serait-il pas le dernier lieu où le figuratif, qui ne porte plus ce nom des temps où il était devenu minoritaire, et de nom il n’a plus besoin, puisqu’il est redevenu la norme, reste majoritairement absent et n’est-ce pas cela qui irrite certains ?
Quel est le secret professionnel du colossal dans l’art contemporain ? Je reçois pour m’en parler, Martin Béthenod. administrateur délégué et directeur de Palazzo Grassi – Punta della Dogana – Pinault Collection à Venise.
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