





À propos de la série
Sa silhouette agile, son débit dit « de mitraillette » et son érudition hors norme dans tous les domaines de la pop culture, occupent le paysage médiatico-culturel français depuis plus de 40 ans. Antoine de Caunes et son physique d’éternel ado, fait à la fois partie de l’histoire et de la suite.
Cette semaine, Béline Dolat rencontre Antoine de Caunes, animateur de radio, de télévision, acteur, réalisateur, scénariste et écrivain. Mais aussi maître de cérémonie des Césars (à 9 reprises, bientôt 10), expert du rock avec un fort prisme de Bruce Springsteen. Une Personnalité tutélaire et populaire du monde culturel et médiatique français, Antoine de Caunes oscille entre télévision, radio, cinéma et édition depuis plusieurs décennies. Son personnage -et sa silhouette à mi-chemin entre Fred Astaire et Jacques Tati- slalome avec une légèreté militante dans ces mondes-là. Comme pour mieux échapper à toute définition. Si André Gide ne fait pas partie du panthéon des grands hommes de cet enthousiaste au syncrétisme assumé, ils se rejoignent sur l’idée de l’impossible choix : « Choisir, c'était renoncer pour toujours, pour jamais, à tout le reste et la quantité nombreuse de ce reste demeurait préférable à n'importe quelle unité. »
Antoine de Caunes ne renonce à aucune de ses inclinations et caché derrière son personnage de trublion, travaille sans relâche, malaxe, explore jusque dans les contrées les plus reculées de son cerveau anxieux, chacune de ses obsessions. Du rock au polar, de la photographie à l’art du déguisement, il ne s’interdit rien, sinon les médailles et décorations trop officielles (à l’exception du Mérite agricole). Alors qu’il anime depuis plus de 4 ans maintenant l’émission culturelle Popopop sur France Inter et poursuit son long compagnonnage (entrecoupé d’une longue pause entre 1995 et 2008) avec Canal +, Antoine de Caunes signe Perso (éditions Sonatine), entre mémoires et humeurs. Un ovni littéraire, burlesque et pudique, à son image.
Une série d'entretiens proposée par Béline Dolat. Réalisation : Marie Plaçais. Attachée de production : Daphné Abgrall. Prise de son : Célestin Navarro. Coordination Sandrine Treiner.