


À propos de la série
Le 3 juin 1974, lundi de Pentecôte, Maria-Dolorès Rambla, huit ans, est enlevée à Marseille. Son cadavre, frappé de plusieurs coups de couteau, est découvert deux jours plus tard dans un bois, à plusieurs kilomètres de la ville. Les soupçons s’orientent rapidement vers un nommé Christian Ranucci
Christian Ranucci, vingt ans, est arrêté le cinq juin à Nice. Interrogé, le jeune homme nie puis passe aux aveux, avant de faire définitivement machine arrière et de clamer son innocence. Près des lieux du crime, les gendarmes ont trouvé un pull-over rouge qui deviendra célèbre dans le livre éponyme de Gilles Perrault qui crie à l’erreur judiciaire. Jugé à Aix-en-Provence en mars 1976, Christian Ranucci est condamné à mort et guillotiné deux ans plus tard. La petite Maria-Dolorès avait un frère, Jean-Baptiste, âgé de 6 ans à l’époque. C’est le seul témoin du meurtre de sa sœur. En 2004, trente ans après les faits, il était devenu meurtrier à son tour. Il y a trois ans, il a récidivé. Le début d’un itinéraire de tueur en série ?
Épisode 1 : **Une enfance rongée par la culpabilité **
Dès 1974, la vie de la famille Rambla bascule. L'hypermédiatisation, le conflit pro et anti Ranucci créent dans le foyer "une dynamique de haine, de rage et de désir de vengeance", souligne, quarante ans plus tard, l'enquête de personnalité sur Rambla. Entre un père acharné à vouloir prouver la culpabilité de Ranucci et une mère obstinée à vouloir "passer à autre chose", le petit Jean -Baptiste a le sentiment d'être "déphasé avec le reste du monde".
Épisode 2 : Un double passage à l’acte
21 juillet 2017, dans un petit appartement de Toulouse, le corps de Cintia Lunimbu, une jeune femme d’origine angolaise, âgée de 21 ans, repose dans une mare de sang. Les plaies béantes à son cou montrent qu’elle a été égorgée. Sur une poignée de porte, sur le pommeau de douche, sous les ongles de la main droite de la victime… L'inconnu a laissé partout de l'ADN.
Provenant de l'émission
Raconter des histoires du réel, et par le singulier toucher l’universel.