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- Dorothée Myriam est née et a grandi en France dans une famille franco-algérienne. Depuis l’adolescence, elle s’interroge sur le pays de son père, l’Algérie. Pourquoi ne lui a t-il rien transmis de sa mémoire ? Elle découvre son secret : l’histoire des regroupements de populations pendant la guerre d’Algérie.6 oct. 2020 • 13 min
- Jean-Marie Robert, sous-préfet de la République à Akbou, en Kabylie, avait dénoncé les camps en pleine guerre d’Algérie. Son fils, Hugues, a récemment ouvert la malle dans laquelle son père avait rangé ses rapports secrets. Il vient à Paris rencontrer Dorothée Myriam et partager avec elle ses découvertes.6 oct. 2020 • 14 min
- Que sont devenus ces camps, dont la construction a été financée par l'Etat français, après que leur existence a été révélée par la presse ? Dorothée Myriam part en Algérie sur leurs traces. Elle y rencontre Sarah, qui vient de découvrir, elle aussi, que son père a lui aussi vécu cette histoire...6 oct. 2020 • 14 min
- Après l’indépendance, le jeune État algérien cherche à développer un modèle agricole qui puisse aussi freiner l’exode rural. Il entend construire 1 000 villages socialistes. Souvent, ces villages seront implantés en lieu et place des anciens camps de regroupements construits par l'armée française pendant la guerre.6 oct. 2020 • 14 min
- Dorothée Myriam poursuit son enquête entre la France et l’Algérie : elle veut comprendre ce que ces populations rurales ont perdu dans le regroupement. Quel univers symbolique a-t-il été détruit ? Grâce à l'écrivain et journaliste Slimane Zeghidour, elle retrace le monde d’avant les camps...6 oct. 2020 • 14 min
- Plutôt que de promettre le bonheur aux paysans dans des villages socialistes créés de toute pièce, ou de laisser les populations dans les baraquements des camps, pourquoi le gouvernement algérien n’a t-il pas reconstruit leurs villages détruits ? Dorothée Myriam part visiter l’un de ces villages laissés à l’abandon.6 oct. 2020 • 14 min
- Dorothée Myriam quitte un monde de ruines. C'est l'image qui lui reste à l’esprit. Une image obsédante de villages détruits, d'univers symboliques saccagés. Elle découvre ce qui a émergé de ces ruines : le salafisme djihadiste, en réponse à la perte de toute filiation historique. Elle se rend dans la plaine de la Mitidja, haut-lieu du djihadisme armé pendant la décennie noire.6 oct. 2020 • 14 min
- Au cours de son enquête, Dorothée Myriam rencontre des Algériens à la recherche de la vérité sur l’histoire du pays. Cette demande est au cœur des revendications du « hirak », le mouvement populaire de contestation pacifique qui a conduit le président Bouteflika à la démission en 2019. Dorothée Myriam se retrouve dans cette génération qui ne veut ni déni ni instrumentalisation de l'histoire.6 oct. 2020 • 14 min
À propos de la série
Née en France, dans une famille franco-algérienne, Dorothée Myriam Kellou s’interroge sur l'histoire de l'Algérie, et découvre alors l’histoire des regroupements de populations pendant la guerre. Dorothée Myriam part avec son père en voyage pour documenter cette mémoire intime encore enfouie.
Dorothée Myriam Kellou part en voyage avec son père à Mansourah, son village natal en Algérie, pour documenter une mémoire intime et douloureuse : les camps de regroupement organisés par l’armée française qui ont rassemblé plus de deux millions de personnes à partir de 1955.
Que faire quand on grandit avec un père silencieux qui ne peut pas parler de son expérience de la colonisation française en Algérie ? Dorothée Myriam Kellou a décidé d'interroger la mémoire de son père, réalisateur algérien exilé en France. Elle est partie en voyage avec lui à Mansourah, son village natal, pour documenter une mémoire intime et encore douloureuse : les camps de regroupement des Algériens organisés par l’armée française qui ont rassemblé plus de deux millions de personnes à partir de 1955.
Ce déracinement en masse de la population rurale algérienne est un épisode méconnu de la guerre d’Algérie. Les conséquences de ces regroupements structurent encore l’Algérie aujourd’hui.
Une podcast de Dorothée Myriam Kellou et Thomas Dutter, qui inaugure la collection " Enquête à la première personne", lancée par France Culture avec le prix Albert-Londres.