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- On ne naît pas dalaï-lama, on le devient. Certes Tenzin Gatzo, l’actuel dalaï-lama, né en 1935 a été reconnu deux ans plus tard comme la réincarnation du XIIIème dalai-lama décédé en 1933 mais le cycle des dalaï-lama qui l’ont précédé réserve quelques surprises chronologiques !21 juill. 2014 • 1h 49
- Il est ici question des rapports entre le Dalaï-lama et le Premier ministre indien Nehru.22 juill. 2014 • 1h 48
- Gros plan sur les décisions prises par le Dalaï-lama sur la scène internationale, avec notamment le choix de l'autonomie au sein de la République Populaire de Chine en 1988, et la reconnaissance du monde pour son combat pour la non-violence, avec le Prix Nobel de la Paix en 1989.23 juill. 2014 • 1h 49
- Retour sur la fascination de l'Occident pour le Dalaï-lama, et sur la success-story du bouddhisme tibétain en France.24 juill. 2014 • 1h 48
- Annoncer son retrait de la vie politique ? Le Dalaï-Lama l'a fait. Focus sur le bilan politique du Dalaï-lama.25 juill. 2014 • 1h 48
À propos de la série
Pour raconter et éclairer les multiples vies du Dalaï-Lama, voici une Grande Traversée qui lui est consacrée. Archives occidentales et chinoises, témoignages, lectures de poèmes, et commentaires d’un tibétologue.
Tour à tour et parfois en même temps, moine tibétain, gourou spirituel courtisé par le cinéma, icône médiatique, auteur à succès de livres de vulgarisation du bouddhisme, censés donner les clés du bonheur, homme d’État pacifiste, le dalaï-lama a eu de multiples vies, comme s’il avait eu différentes identités. Essayer de les éclairer est l’enjeu de cette série d’émissions où le peuple tibétain se raconte également dans ses espoirs, ses doutes et parfois ses interrogations.
À l'âge de deux ans, Lhamo Dondrub est reconnu comme la réincarnation du XIIIe Dalaï-Lama décédé en 1933. Il prend alors le nom de Tenzin Gyatso et devient le XIVe Dalaï-lama. Il va dès lors vivre comme le chef religieux et temporel des Tibétains jusqu’à ce que son destin bascule à nouveau.
Il doit fuir son pays en 1959, occupé par les forces chinoises venues "libérer pacifiquement" le Tibet de l’impérialisme. C’est le début de sa longue marche.
Le Dalaï-Lama entame alors une nouvelle vie, celle d’un dirigeant sans État. Face à l’adversité, le Dalaï-lama apprend vite la diplomatie et les ficelles de la politique internationale. Dès la fin des années 1970, il aborde une nouvelle étape de sa longue marche planétaire : il prêche la non-violence.
Face à la brutalité chinoise grandissante dans les années 1980 et 1990 et au lâchage des gouvernements occidentaux, le Dalaï-lama est resté fidèle à son credo personnel : celui de la compassion qui doit s’étendre "même aux ennemis". Cela lui vaut des invitations dans des salles combles devant des publics conquis dans le monde entier. Des publics fascinés et parfois interloqués par certaines de ses prises de position.
En 2011, le Dalaï-Lama entame peut-être une nouvelle et dernière vie. Il annonce sa retraite politique. Il se consacre à la vie spirituelle, conscient de ses limites et de son âge. Sera-t-il le dernier de la lignée ? Y aura-t-il un XVe Dalaï-Lama ? Comment remplacer cette figure inclassable ?
Moine tibétain, gourou spirituel, courtisé par le cinéma, icône médiatique, auteur à succès de livres de vulgarisation du bouddhisme, censés donner les clés du bonheur, homme d’État pacifiste, le Dalaï-Lama a eu de multiples vies, comme s’il avait eu différentes identités. Essayer de les éclairer est l’enjeu de cette série d’émissions où le peuple tibétain se raconte également dans ses espoirs, ses doutes et parfois ses interrogations.