










À propos de la série
En novembre 2015, Albane Penaranda recevait Bruno Doucey pour sa Nuit rêvée.
Poète lui-même, Bruno Doucey est éditeur de poètes. Il a fondé en 2010 la maison d'édition qui porte son nom. Il en rédigeait alors ainsi l'acte de naissance : "On pourrait penser qu’une maison d’édition qui voit le jour n’a pas de mémoire, qu’elle n’est pas encore entrée dans l’Histoire. Ce n’est pas le cas pour les Éditions Bruno Doucey. À leur manière, ces dernières ont déjà une histoire parce qu’elles entretiennent une filiation avec une maison d’édition que j’ai longtemps dirigée, avant de devoir rendre les armes : les Editions Seghers, nées à la fin de la Seconde Guerre mondiale des valeurs de la Résistance et de la Libération. Leur récente mise en sommeil a renforcé ma détermination à créer une maison indépendante, libre de ses options et de sa politique éditoriale. Une poésie vivante et généreuse, ouverte et offerte à tous, une poésie qui ouvre nos horizons et nous rend plus forts ensemble, voilà la poésie que cette nouvelle maison d’édition veut promouvoir."
Infatigable passeur de la voix des poètes, Bruno Doucey est l'auteur de très nombreuses anthologies de poésie. Romancier, il a souvent fait revivre de grandes figures de poètes assassinés comme Max Jacob, Marianne Cohn, Victor Jara ou Federico Garcia Lorca.
Dans sa Nuit rêvée, par la voix d'Angélique Ionatos, nous partons en Grèce, un pays qui lui est cher. Avec Théodore Monod nous traversons le désert, avant de nous intéresser à l'art difficile de la traduction. On retrouve naturellement la figure tutélaire de Pierre Seghers et la poésie quand elle se fait chanson. Avant l'aube, après la Grenade de Lorca, c'est par un portrait de Max Jacob signé Francis Carco que s'achève le programme de Bruno Doucey.
Provenant de l'émission
Toute l'année, le choix des meilleures archives de France Culture qui composent une mémoire radiophonique.