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- La maison où s'exploite la pension bourgeoise appartient à madame Vauquer. Elle est située dans le bas de la rue Neuve Sainte-Geneviève. Les maisons y sont mornes, les murailles y sentent la prison. Nul quartier de Paris n'est plus horrible, ni, disons-le, plus inconnu.23 sept. 2019 • 24 min
- Etre jeune, avoir soif du monde, avoir faim d’une femme, et voir s’ouvrir pour soi deux maisons !24 sept. 2019 • 24 min
- Sachez-le bien, une femme aimante est encore plus ingénieuse à se créer des doutes qu'elle n'est habile à varier le plaisir.25 sept. 2019 • 24 min
- La jeunesse n'ose pas se regarder au miroir de la conscience quand elle verse du côté de l'injustice, tandis que l'âge mûr s'y est vu : là gît toute la différence entre ces deux phases de la vie.26 sept. 2019 • 24 min
- Une chose digne de remarque est la puissance d'infusion que possèdent les sentiments. Quelque grossière que soit une créature, dès qu'elle exprime une affection forte et vraie, elle exhale un fluide particulier qui modifie la physionomie, anime le geste, colore la voix.27 sept. 2019 • 24 min
- Quand on connaît Paris, on ne croit à rien de ce qui s'y dit, et l'on ne dit rien de ce qui s'y fait.30 sept. 2019 • 24 min
- Les ministères ont leur obéissance passive, comme l'armée a la sienne : système qui étouffe la conscience, annihile un homme et finit, avec le temps, par l'adapter comme une vis ou un écrou à la machine gouvernementale.1 oct. 2019 • 24 min
- Tout allait pâlir devant les péripéties de cette grande journée, de laquelle il serait éternellement question dans les conversations de madame Vauquer.2 oct. 2019 • 24 min
- Rastignac avait vu les trois grandes expressions de la société : l'Obéissance, la Lutte et la Révolte. Et il n'osait prendre parti. L'Obéissance était ennuyeuse, la Révolte impossible, et la Lutte incertaine.3 oct. 2019 • 24 min
- Le dernier soupir du père Goriot devait être un soupir de joie. Ce soupir fut l'expression de toute sa vie, il se trompait encore.4 oct. 2019 • 24 min
À propos de la série
Achevé en 1835 sous la Monarchie de Juillet, Le Père Goriot décrit l’entrée dans le monde du « lion » Eugène de Rastignac, jeune provincial venu à Paris pour y étudier le droit et s’y faire un nom. On le découvre pensionnaire de la Maison Vauquer, voisin…
Achevé en 1835 sous la Monarchie de Juillet, Le Père Goriot décrit l’entrée dans le monde du « lion » Eugène de Rastignac, jeune provincial venu à Paris pour y étudier le droit et s’y faire un nom. On le découvre pensionnaire de la Maison Vauquer, voisin du pauvre père Goriot, faisant ses premiers pas dans la société mondaine de la Restauration, en novembre 1819. Évoluant habilement entre ces deux mondes, Rastignac apprend vite et comprend dès lors que l’argent « fait tout ». Quelques mois plus tard, en février 1820, on le quitte désabusé sur les hauteurs du Père-Lachaise, enterrant à ses propres frais le père Goriot et lançant sur cette société son célèbre et conquérant défi.
Balzac en littérature audio
La Comédie humaine sur France Culture, dans le Feuilleton : Petites misères de la vie conjugale, feuilleton en 10 épisodes diffusion septembre 2014 (avec la Comédie-Française).
Le cycle Vautrin
I. Le père Goriot, feuilleton en 10 épisodes diffusion septembre 2019.
II.
Illusions perdues, feuilleton en 15 épisodes diffusion octobre 2022.
III. Splendeurs et misères des courtisanes, feuilleton en 10 épisodes (en préparation).