









À propos de la série
Quels sont les liens entre les bibliothèques matérielles & les bibliothèques invisibles? Ces dernières sont qualifiées comme mentales par le philologie William Marx. Elles sont un ensemble d’œuvres de nature langagière, dont un individu ou un groupe peut avoir une conscience plus ou moins distincte.
William Marx, titulaire de la chaire de littératures comparées, définit ainsi ce qu’il appelle « la magie d’une bibliothèque ».
"En apparence, elle se situe là, devant nous, dans les quatre dimensions de l’espace et du temps que nous connaissons. Mais en réalité elle déploie une cinquième dimension invisible à l’œil nu et accessible uniquement au lecteur des livres : celle du contenu des livres, qui constitue indiscutablement une réalité mentale à part entière, un autre monde s’ouvrant à qui veut bien lui donner les forces et le temps nécessaires. Ce sont aussi les liens qui peuvent se tisser entre les œuvres et leur transmission que William Marx met en valeur.
Il indique : "Si une bibliothèque visible est une collection de textes, la bibliothèque invisible est, elle, un ensemble d’œuvres de nature langagière, dont un individu ou un groupe peut avoir une conscience ou une représentation plus ou moins distincte. Dans le cadre de cette définition, la notion d’œuvre correspond à un texte actualisé dans l’esprit par la lecture, à l’image mentale d’une œuvre de langage (dans le sens de la philosophie et de la psychologie cognitives)."
Provenant de l'émission
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