


À propos de la série
"Le moment approchait, l'un des policiers étendit ses jambes, bâilla et sortit de sa poche un journal qu'il déplia. Je saisis l’opportunité et me ruai sur la toile". D'un coup elle cassa la vitre et fit une entaille profonde à la base du coup entre…
"Le moment approchait, l'un des policiers étendit ses jambes, bâilla et sortit de sa poche un journal qu'il déplia. Je saisis l’opportunité et me ruai sur la toile". D'un coup elle cassa la vitre et fit une entaille profonde à la base du coup entre les deux épaules." Ce tableau de Velázquez, mesurant environ 1 mètre 20 sur 1 mètre 80, représente Vénus, un merveilleux et gracile personnage féminin allongé sur une couche, presque nu, le dos tourné vers le spectateur. Elle se regarde dans un petit miroir, qui montre le reflet de son visage, tenu par un délicieux petit cupidon. Mais pourquoi donc s’attaquer à une telle oeuvre ? Pour comprendre, partons à Londres, à la National Gallery, le mardi 10 mars 1914, ce jour où Mary Richardson saccagea délibérément le chef-d'oeuvre.